Calvin Harris & Rihanna en mode « euro deep house »
This Is What You Came For de Calvin Harris se paye un Featuring de Rihanna sur une production qui oscille entre deep house et EDM. On pourrait appeler ça de l’euro deep house?
This Is What You Came For de Calvin Harris se paye un Featuring de Rihanna sur une production qui oscille entre deep house et EDM. On pourrait appeler ça de l’euro deep house?
Broken Back, de son vrai nom, Jérome Fagnet, est la révélation de la scène indie folk-électro française, un véritable succès qui s’accroît de jour en jour.
Broken Back s’est emparé de la scène française, mêlant avec brio folk, pop et électro. En 2015, il sort son premier EP, qui compile 3 morceaux: Happiest Man on Earth, Halcyon Birds et Young Souls. Il décrit sa musique comme de « l’indie folk-électro dansante ». Les plus « markéteux » parleront de deep pop (en référence à ses acquaintances avec la nouvelle scène deep house (Synapson, The Avener) .
C’est lui qui assure toutes les étapes d’écriture, de composition en passant par la production. Pourtant au départ « la musique devait rester une passion », un hobbie, déclare t’il. Mais c’est suite à un accident aux vertèbres qui l’oblige à une longue convalescence, que la musique le rattrape. Il apprend seul, à jouer de la guitare, à utiliser des sampler, des logiciels de son (…) et tout part de là, Brocken Back « dos cassé » est né.
Un premier Ep Dear Misfortune, Mother of Joy voit le jour à l’été 2015. Déjà, les amateurs de Milky Chance ou Hozier, peuvent se retrouver dans la musique de Broken Back. L’artiste est rapidement booké dans de nombreux festivals comme ( les Francofolies, le MaMA ou bien encore Solidays.)
Une expérience « live » à découvrir bientôt sur MusiK Please car Broken Back est prochainement en concert à L’Usine (Istres) en le 7 avril 2017. Nous serons de la partie
Le titre est tout trouvé pour cette chronique du nouvel album de DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson. « Aimez ces airs » est ce en quoi nous allons vous encourager dans les lignes qui suivent.
Libre et surréaliste; C’est un pléonasme assumé – Oui, je n’ai pas envie de m’embarrasser avec les titres et sous-titres quand la musique est bonne- car le surréalisme invite à la liberté par essence. L’écriture automatique, André Breton (tout ça tout ça..) laisser sortir ce qui vient sans filtre… Bref ceux qui ont des trous de mémoire se pencheront (ou pas) sur le mouvement surréaliste sur Wikipédia.
Mais cesse de littérature et passons à la démonstration. Concentrons nous sur la musique; Un liberté totale émane de Aimez ces airs. Des « airs » qui sont bien au pluriel. pop, afro-beat, soul, funk, rap, deep house, reggae, le tour s’emmêle sans une once de bordel ou de confusion. La production et les arrangements simples et chaleureux offrent une belle cohérence à cet album généreux. Tout S’assemble. Les quinze titres composent l’album Aimez ces airs, s’assemblent même en écoute aléatoire. Ça tourne!
Coté paroles et chansons, l’influence et l’hommage à la poésie d’Aimé Césaire se fait sentir d’un bout à l’autre. L’écriture de DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson est souvent surréaliste, avec des incursions en créole. La Martinique, les Antilles représentées sur la pochette de l’album sont bien présentes. Car oui, l’environnement c’est important. Et c’est aussi un engagement (au delà de la Martinique) qui se sent dans les paroles dès le premier morceau Il Niño (en écoute ci-dessous).
Si leur premier EP nous avait juste intéressé, à travers cet album de chanson afropéenne, le duo DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson vient de taper un grand coup. Les héritiers d’Aimé Césaire relèvent le flambeau avec brio, hyen pa ka fè chat.
#CDDunRetourAuPaysNatal
Et si danser en doudoune devenez la hype 2019 ? Et oui, ce n’est pas parce que c’est l’hiver que les festivals n’ont pas leur mot à dire: Voici iNUIT 2019 – Winter Music Festival ; Le vendredi 1er et samedi 2 février.
Le J4 de Marseille accueillera au pied du MUCEM une grosse fête en plein air avec une programmation faite pour bouger. Même si il est recommandé de sortir couvert, tout est prévu pour faire vivre au public une expérience inoubliable dans un décor glacial: Vin chaud, crêpes, coins chaleur.
Mais le coin chaleur primordial sera coté dancefloor où de 19h00 à 2h00 l’électro et la deep house seront à l’honneur avec Klingande, Wankelmut, Mozambo, Joris Delacroix, Supermassive, Tez Cadey,Sehbe As, David Hopperman..
#Sakai
Qui aurait parié que Chic, ce groupe en sommeil depuis 26 ans allait marquer son retour en 2018? Personne, à par peut-être Dimitri From Paris qui vient de leur livrer un sacré hommage.
Nile Rodgers (leader de Chic) est aujourd’hui directeur artistique de l’Abbey Road, c’est un pote à Paul Mc Cartney et aux Daft Punk ( à qui il doit une fière chandelle pour son retour dans la hype). Bref, Nile Rodgers est un géant qui n’a plus rien à prouver. Les gimmicks de guitare rythmique les plus dansants et étincelants du monde sont le fruit de son esprit et de sa dextérité. Même si Monsieur Chic n’est pas spécialiste des solos interminables, ses tournures de guitares sont à ce jour encore inégalées et en font un musicien véritablement génial et incontournable.
Et Dimitri From Paris (amateurs et remixeur de disco depuis les années 90) ne s’y est pas trompé en ré-éditant à sa sauce, les plus grands faits d’armes de Nile Rodgers, que ce soit avec Chic, Sister Sledge, Norma Jean Wright ou encore Sheila & The B Devotion. Dimitri From Paris a revisité les classiques de ces formations ultra groovy pour en livrer une compilation avec deux volets dont un cd rassemblant les versions instrumentales sublimées.
Et ne vous attendez pas à retrouver ici une simple compile ou des versions remixées façon deep house. Dimitri a respecté les classiques pour n’en modifier que la scénographie. Comment être plus efficace que des hits funky qui font vibrer toute la planète tous les samedis soirs depuis des décennies? Dimitri From Paris est trop lucide et amoureux de funk pour saccager ces classiques. Dans la compilation Dimitri From Paris presents Le CHIC Remix, il restructure d’avantage qu’il ne remixe. Aucun ajout ni remplacement superficiel. Pas d’effet moderne ou de version « dans l’air du temps » avec un beat ragga ou autre.
Pourquoi ? Et bien parce que quand c’est beau, c’est bon, c’est universel, intemporel .. Ça ne vieillit pas, c’est Chic!. À ce titre on ne peut que féliciter Dimitri From Paris qui a su prolonger le plaisir de tous les classiques de Nile Rodgers, en préservant leur personnalité tout en rallongeant leur durée, faisant resurgir les meilleurs passages, ou monter la sauce à d’autre moments…Tout ça, sans jamais s’éloigner de la texture, de la chaleur analogique des titres originaux qu’il rend par là même quasiment sacrés !
Alors au regard de ce voyage dans le temps (via Planète Marseille, je danse le Mia) il n’est pas évident d’aborder sereinement le nouvel album de Chic. Tout d’abord, le cortège d’invités de It’s About Time peut effrayer: Elton John, Emeli Sande, Mura Masa, Cosha, Vic Mensa, Näo, Philippe Saisse, Craig David, Stefflon Don, LunchMoney Lewis, Hailee Steinfeld et Lady Gaga. voilà je crois que j’ai tout dit.. Un peu comme les films à très gros casting, on se méfie. Et on a raison.
À l’instar de Georgio Moroder, autre vieille gloire du disco, Nile Rodgers nous livre un album sans saveur. A–t-il perdu la boule… à facette? Justement celle qui nous fait encore nous trémousser sur ces vieux tubes au moins une fois par an.
Dans les arrangements, le son cristallin, à fond dans les aigus manque radicalement de rondeur, les beats électro 90’s sont cheaps et datés, et que dire des chansons? Du « Gueta-isant » Do You Wanna Party qui essaye de faire du Black Eyed Peas comme eux-même n’osent plus en produire au titre Boogie All Night et la voix insupportable très compliquée de Näo. On nage en plain bain synthétique. La seule note positive de l’album est la double collaboration avec Craig David qui nous plonge dans deux tracks carrément new jack. So 2018!! … hum
À n’en point douter, Nile Rodgers rien qu’en nous ressortant le nom Chic, lance une énorme pompe à fric qui à pourtant tout d’un navet. Des DJ vont ils vraiment jouer ça? On en restera donc sur les merveilleuses ré-éditions de Chic par Dimitri From Paris qui a tout compris à CHIC et à ce qui faisait l’essence de leurs chansons.
#LeFreaKC’estChic #géne
Les sorties se suivent et se ressemblent parfois. Ici nous avons sélectionné cinq nouveaux talents qui donnent dans l’émotion avec leurs instruments et leur machines. Kazy Lambist, Homa, Jaffna, The Ramona Flowers, Epic Empire; Ils sortent tous quelque chose en 2018.
Le jeune français de 25 ans au palmarès impressionnant; diffusé sur Nova, gagnant des InrocksLab 2015, tweeté par Guillermo Del Toro et plébiscité Jean Charles de Castelbajac (qui lui dessinera une pochette), Arthur Dubreucq de son vrai nom sort maitnenant 33 000 FT. son premier long format. Et il y a quelques perles à l’intérieur. Date de sortie: 8 juin 2018.
Ici, l’électro pop se pare de samples de synthétiseurs avec des beats rebondissants. Tantôt rock ou R’n’B, la musique de Fabrice Delcambre (encore un français) nous rappelle M83, Two Doors Cinema Club ou encore Franz Ferdinand. Premier album d’Epic Empire est attendu à L’Automne; Le EP Sides est déjà disponible.
Les deux protagonistes sont issus de deux formations rock différentes (Chemists et Kicks), c’est leur gout pour les mélanges entre rock et électronique qui les a réunit. Pour ce troisième album Stangers, ils ont confié leurs bandes au producteur de Friendly Fires et Passion Pit. Le résultat est là; ça sonne pop, électro, mais ça envoie! Bono de U2 en personne ne s’y est pas trompé, il écoute The Ramona Flowers. Date de sortie 18/05/2018.
Deux autodidactes français, Stan d’origine Sri Lankaise (Jaffna étant la ville d’origine des ses parents) et Bravin signent chez Intuitive Records. Leur compromis entre deep house minimaliste et une pop r&b savante en fait un des valeurs montante d’une électro dansante et rétro-futuriste. Leur second EP Retrograde est sorti le 20 avril 2018.
Le jeune artiste français laisse déjà présager de lui usant d’un registre electro pop très riche et soyeux accompagné d’un sens de l’écriture qui séduit nos tympans. Homa c’est l’électro qui s’écoute tranquille à la maison ou en mode rêveur. Sa pop électronique est mélancolique et puissante.
Réservez votre week-end, le KOLORZ festival de Carpentras revient les 21 et 22 juillet prochain, pour une huitième édition.
C’est dans la cour de l’hôtel-Dieu de la cité vauclusienne que les DJs se produiront, devant plus de 6000 personnes. Crée en 2010, le festival a su fédérer les amateurs de musiques électroniques et les artistes les plus hypes tout en mettant un point d’honneur à promouvoir la scène français. Kink, Stephan Bodzin, Tale of US, Laurent Garnier, Antigone, Nina Kraviz, Len Faki, Jeff Mills, pour ne citer qu’eux, ont déjà posé leurs valises à Carpentras. Cette huitième édition mettra en évidence la formidable créativité d’une scène française en pleine croissance.
Vendredi
Le Kolorz Festival commencera avec la pop alternative décomplexée de Pi Ja Ma jeune avignonnaise révélée dans un célèbre télé-crochet. Puis, à tout juste 17 ans, Petit Biscuit livrera un live lunaire et poétique muni de son pad et de sa guitare. L’électro éclectique d’Olivier Mateu’s aka Rodriguez JR fera basculer la nuit dans un univers dance, deep house tandis que la techno farfelue et imprévisible de Jacques nous rappellera que la nature est sonorité. Enfin, le duo parisien, Polo & Pan, apportera classe et exotisme.
Samedi
Le Kolorz Festival prendra une coloration plus sombre, plus hypnotique. Le quatuor Bashed Groove (originaire d’Avignon également) ouvrira le bal avec un set house aussi bien chill que brute. L’autre ambiance house de la soirée sera confiée à Jeremy Underground, fondateur du label My love is Underground. Puis, Agoria, figure majeure de la scène électronique française, co-fondateur du label In-finé et des Nuits Sonores sera également de la party. Enfin, Alan Fitzpatrick l’un des représentants majeurs de la techno drumcode ainsi que l’étoile montante de la scène techno européenne Charlotte de Witte se chargeront quant à eux de plonger le public dans un univers des plus belliqueux.
Alléchant. On y sera ! Live Report à venir…
La soufflette, c’est assez rare de nos jours. En tout cas, certains la pratiqueraient encore. C’est un des aspects surprenant de ce clip politiquement incorrect filmé dans un esthétique à la « Kids » . Une vidéo de The Magician sur fond d’homosexualité surprise (désolé j’ai gâché la fin) et de joints partagés.
On ignore encore le sens de ce clip mais Le titre EDM ou « deep house » qui y est associé vise un public assez jeune voire très jeune. La trash-culture avec du gloss? L’intimité avec les ado peri-urbains à l’extrême? Au fait, C’est quoi l’idée ?
#démagogique #moyen #fumertue #aahlejeunes
Avec l’album Mirage, Digitalism veut nous en mettre plein la vue et tente son « Discovery » façon Daft Punk. Osé ! Mais à force de vouloir plaire à tout le monde…
Du sous Daft Punk époque Discovery, Un mix de M83 et Mika peu inspiré, aux deux premiers titres on a un sentiment de « Qu’est-ce qui se passe…, J’ai mis le bon CD ? ». Il faudra attendre le troisième titre Go Time pour reconnaitre un peu la patte du duo allemand Digitalism. Même si la aussi la format est carrément plus pop, presque plus Coldplay que cold wave.
Puis.. vient Utopia. Et là, on sent un chaleur d’une bonne boucle, un bon beat, une montée. Je rêve ou ils nous font de la deep house façon Synapson ? Surement une interprétation abusive de ma part.. Surtout quand arrive la TB 303 alors là… Deuxième grosse montée du morceau. J’hésite à danser, façon Moby. Mais le titre fonctionne et s’enchaine parfaitement au titre suivant intitulé Destination Breakdown.
Ça tombe bien, avant de changer de destination allons vérifier si comme la pochette, et son titre, cet album n’en serait pas un mirage. Car à force de vouloir plaire à tout le monde, Digitalism va surement y arriver. Power Station le titre donne à nouveau dans le Daft. Celui des Homework cette fois, plus sauvage, plus Rave. Ce titre aurait éventuellement pu être dans l’album rêvé des détracteurs du virage funk acoustique des icônes casqués de la French Touch.
À mi-chemin de l’album, comme un peu bousculée par une main au fesses, on comment à se faire à ce bain de néons colorés et cette ambiance jouissive. L’être humain s’adapte a tout. L’album s’équilibre entre chansons pop, et tracks plus dancefloor. On finit par y retrouver nos petits, notamment sur le titre Dynamo qui plaira plus aux nostalgiques de la première heure. À noter, un des titres les plus bancale et du coup très original, le titre électro-rap polymorphe The Ism ( en écoute juste en dessous).
En bref. Dix ans après l’avant gardiste Idéalistim, les Digitalism semblent bien décidés à nous faire leur propre « Discovery »*. Ce coté formaté « dance-pop », ses égarements house disco filtrée. Et ce final, Blink, véritable clin d’oeil (ou plagiat?) de One More Time n’autorisent pas le doute. Alors, ce Mirage, bourrin ou malin ?
*Discovery, le second album de Daft Punk, est un album fondamental de la pop culture. Autant adulé que décrié à sa sortie, Il a néanmoins inspiré et continue d’inspirer des générations de musiciens. Indice de Satisfaction 99%.
Action c’est le titre de cette collaboration entre Cassius, Mike D (ex Beastie Boys) et Cat Power.
Cassius, le duo (Zdar et Boombass) le plus sous-estimé de la french touch revient avec un single frais et détonnant. C’est impressionnant de retrouver Mike D, voix mythique des Beastie Boys dans cet exercice deep house aux sonorités afro-pop. Ça colle! En plus, le refrain de Cat Power est entêtant. #ça fonctionne #retour réussi.
Je crois bien que l’on a pas fini s’en parler…
Le clip est fou, la musique aussi, direction les pistes de danse pour célébrer ce « come back » tant attendu.