Le 23 juillet 2011, Amy Winehouse est retrouvée morte dans son appartement. Seule et fortement alcoolisée. Fin tragique d’une diva qui avait tutoyé les étoiles…
10 ans déjà.

Une dernière tournée européenne qui tourne au chaos dès la première date à Belgrade. Totalement paumée, ivre, Amy ne se souvient même plus des paroles de ses propres chansons. Elle quitte la scène sous les huées du public, non sans avoir tenté de jeter l’une de ses chaussures dans la foule. Image infiniment triste d’un ange déchu qui ne survivra plus longtemps au fardeau de son désespoir.
Très mal entourée, manipulée, broyée par les médias, Amy Winehouse avait de l’or en elle. Une âme soul, et surtout cette voix flamboyante. Un écrin écorché mais de velours, sur lequel elle livrait sans filtre la douleur de ses blessures.
Amy Winehouse n’a pas eu besoin de plus de deux albums pour conquérir la planète. Atteignant trop vite un incontrôlable succès international. Luttant vainement contre ses démons, elle finira par rejoindre le mythique club des 27. Ces artistes géniaux et intouchables. Mais qui avant tout restaient des êtres humains bien trop fragiles, inaptes à supporter la violence de notre monde infernal.
#SublimeGâchis