L’art se fout du temps, transcende l’histoire et le réel. Ainsi Anoushka Shankar réunit la culture indienne et une des merveilles qu’elle a enfanté: Le flamenco. “Traveller” Sort le 17 octobre 2011 chez Universal Jazz.
Anoushka Shankar réussit à faire le trait d’union entre l’Inde et l’Espagne. Aux cithares se mèlent les guitares flamenco appuyé par les plus grandes pointures du genre comme Javier Limón, Pepe Habichuela …
Nous savons peu de choses sur cette affilliation entre musique indienne et les musiques arabo-andalouse même si les plus grands noms du Flamenco, en passant par Paco de Lucia, ont toujours revendiqué cet héritage séculaire.Le point de départ serait l’exode des “Intouchables” partis du Pendjab vers 800-900 après J-C. pour l’Europe. Ce peuple est devenu tsigane. La guitare, variante de l’ūd arabe ne s’incorporera au flamenco qu’à partir du XIXème siècle. Mais mieux que des mots. Le son nous met face à l’évidence.
La fille du plus grand sitariste connu (Ravi Shankar) a la même ambition que son père. Libérer la musique des territoires sans la privé de ses racines. on nage en plein nomadisme sonore.
Nitin Sawhney qui soutient ardemment ce projet a demandé à Anoushka Shankar: Quelle inspiration était derrière cette envie de faire ton album flamenco, et de réunir ces deux traditions?
Anoushka Shankar: “Rien que l’amour de la musique, en fait. J’ai toujours aimé le flamenco. Il me fascine. Il très similaire à ce que j’adore dans la musique classique de l’Inde: une sorte de musicalité débridée dans l’expression, qu’il s’agisse d’une voix seule, d’un sitar ou d’une guitare.”
Anoushka Shankar sera en concert le 8 novembre 2011 à la Cigale