À une semaine de l’équinoxe. Retour sur Les autres albums de l’été 2015 :
Compilation Explorer #1 by InFine
In Finé, un label référence dans la techno et la deep house sorti Explorer #1 en digital le 28 août, cette compilation lance un système inédit de production de vinyle en collaboration avec la plateforme française Vinyl It. L’objectif est simple : atteindre les 150 précommandes pour lancer la fabrication.
Skydive Trio : Sun Mooe
Projet du guitariste norvégien Thomas T. Dahl, Skydive Trio signe avec « Sun Moee » un premier essai expérimental élaboré. La texture jazz de la formation ne l’empêche ni de flirter avec le rock ni de reprendre audacieusement un titre de Portishead.
De moins en moins alternative, la songwriteuse discrète de Ninja Tunes se mute en diva pop. La chanteuse donne dans des refrains facile, une pop fédératrice aux choeur gospel, un album de variété anglaise en somme. Mais de la bonne, aux accents très soul, folk nourris par des arrangements chiadés.
Chinese Man : Sho-Bro (EP)
Les beatmakers marseillais sortent un EP 6 titres agrémentés de 2 bonus tracks (des remixs par High Tone et Smokey Joe & The Kid). Les Chinese Man font du Chinese Man pur jus. Un Ep au samples jazzy vintage et au beats purement hip hop.
Ane Brun : When I’m Free
Avec « When I’m Free », Ane Brun expérimente et brasse les genres au travers de compositions complexes. Toujours aussi créative, la songwriteuse norvégienne pèche néanmoins par la richesse excessive de la production qui attente quelque peu à sa superbe.
De retour avec « We Cut The Night », AaRON enfonce le clou électro et signe un album très produit. Trop peut-être. Le temps de la simplicité spontanée est révolu mais l’artillerie lourde n’empêche pas le duo français de captiver avec ses atmosphères éthérées et émaillées de textes toujours aussi touchants.
An Pierle : Le tout nouveau testament
An Pierlé met en musique le quotidien décalé du Dieu Poelvoorde dans Le Tout Nouveau Testament. Piano mélancolique comme fanfare burlesque collent avec justesse au visuel de cette comédie finalement tristoune. Dommage que la brièveté des plages ne dilue l’intérêt d’écoute hors des salles obscures.