Vif succès pour cette première Night Work à L’Usine (Istres). La salle de concert s’est transformée en véritable dancefloor géant pour le plus grand bonheur des amoureux d’électro soulful et de deep house. Au menu Vincehaw, Kilngande, Synapson et la tête d’affiche Bakermat pour 4 sets bourrés d’énergie positive.
Le marseillais de Vincehaw chauffe la salle sur un set linéaire, binaire et une atmosphère chaude pour un voyage de house cotonneuse. Vitesse de croisière de 110 bpm. Une entrée en matière parfaitement réussie. La foule toujours plus nombreuse envahit l’Usine. Les turbines tournent à plein régime sur une house downtempo. Vincehaw laisse un (jeune) par terre d’individus assoiffé de good vibes.
Ça tombe bien, le duo Synapson se partage les platines et ose même quelque petits scratchs. Synapson démarre son set sur un remix non identifié de Fink, puis aussitôt leur relecture de Mona ki ngi xica de Richard Bona (en libre téléchargement sur leur soundcloud). S’ensuit une folie douce à 120 Bpm jusqu’à l’arrivée du lillois Klingande. La soirée continue crescendo avant l’arrivée de Bakermat.
La semaine du show, Bakermat est 4ème des ventes de singles sur iTunes avec Vandaag, son fameux tube undercover qui emprunte le discours légendaire de Martin Luther King. Bakermat joue un set endiablé saupoudré de saxophone, des appuis mélodiques plus que des solos interminables. “I Have A Dream”. C’est sur cet hymne humaniste (plus que jamais d’actualité) que la première soirée électronique Night Work se termine à L’Usine.
Saluons au passage l’organisation (aux petits oignons) de ce nouveau rendez-vous provençal. Un système de navettes, la sécu bien présente mais pas chiante, les petits espaces fumeurs à proximité de la scène, la bière* à un prix raisonnable, un son de bonne qualité, des coins cosy…
Toutes les conditions étaient réunies pour passer une bonne soirée.
* L’abus d’alcool c’est pas bien !