Barbara Pravi n’aura pas mis longtemps à faire chavirer les Bourguignons du Festival Sons d’une Nuits d’Été. Son secret ? Bien plus que chanter ses chansons, les incarner.
Live report.

Quand elle s’adresse à son public, Barbara Pravi est une jeune femme simple, drôle et nature. Lorsqu’elle chante, pieds nus et libre, elle se donne sans calcul. Il y a bien sûr sa voix, mais plus encore cette partie d’âme qui sublime.

Effervescence de maturité et de candeur malicieuse, ce petit bout de Femme chante l’amour. Celui qui la fait vibrer (« Je l’aime je l’aime je l’aime »). Celui qui l’a blessée mais dont elle s’est relevée et a fini par cicatrisé (« Louis »). Elle rend hommage aux hommes avec tendresse (« Mes maladroits »), puis aux femmes avec délicatesse (« La femme »). Ou partage encore ses plaisirs simples, comme s’absorber dans la contemplation de la pluie qui ruisselle sur les carreaux. Avec plaid et tisane de rigueur (« La fête »).

A 29 ans, la révélation Féminine des dernières Victoires de la Musique a déjà bien vécu. Et si la vie lui en a fait voir, elle a suffisamment cheminé pour avoir (souvent) le dernier mot. Brillant de cet éclat pétillant. Tant pour les joies et les succès que les infortunes ou les peines (l’énergique « 365 jours »). Même la légèreté reste de mise dans les confidences de déconvenue : « Au fait, Louis est un vrai con ! ».

Barbara vit ses chansons qui au-delà des mots lui insufflent un mouvement permanent. Une énergie à virevolter sur scène, sourire aux lèvres. Une générosité qui se terminera par un bain de foule, scellant ce désir palpable de communion avec son public.

Pour accompagner ce petit tourbillon humain, l’écrin musical est sobre. Piano, violoncelle et contrebasse se partagent le rôle. Dans un dosage efficace.

Alors bien sûr, pour le dernier morceau d’avant rappel, il y a eu « Voilà », fermement attendu par le public de Nuits-Saint-Georges. L’hymne qui a propulsé sur le devant de la scène. Mais il n’empêche que ce soir Barbara Pravi a démontré que son talent ne se cantonnait pas à une glorieuse chanson de l’Eurovision. « Voilà » clairement une artiste accomplie. Qui lorsqu’elle chante, cristallise une véritable ode à la vie.
Témoignages à chaud :

« Jeune et talentueuse interprète, Barbara incarne ses mélodies à nous faire vibrer… Soudain, les frissons nous envahissent. Son timbre de voix particulier laisse deviner ses influences. Ses failles et ses douleurs deviennent sa force… son vécu nous transperce… nous « voilà » véritablement absorbés par l’émotion qu’elle dégage. La fraîcheur nocturne se dissipe à Nuits, sous les pas de valses que Barbara, les pieds nus, nous dévoile au fil des musiques.
Une véritable Artiste qui laisse entrevoir une carrière très prometteuse »
Me voilà comblée de ce partage inoubliable…. Merci à « La Femme » du soir 🙏 🥰 . » La Tigresse des Dombes

« Une voix légère colorée de poésie, des messages engagés. Un voyage dansant, non pas sous la lumière des projecteurs mais dans la chaleur du cœur. Un partage sans modération avec le public, nous invitant à imiter la pluie pour donner vie plus encore à sa chanson « La fête ». Clôturant à cœur joie dans un bain de foule. On se demande qui de Madame Pravi ou de son public a pris le plus de plaisir…
A chaque chanson, quelques mots explicatifs donnés avec délicatesse et humour. Barbara rayonne. Amusée, elle nous raconte l’histoire de « Je l’aime je l’aime je l’aime ». Puis s’ensuit son timbre vibrant dans une interprétation conquérant le public Nuiton. Une chanteuse charismatique que sa joie de partager ne rend que plus solaire. » Del
« Barbara par là…
Barbara par ici…
La virevoltante nouvelle « môme » incarnée à inonder la scène de sa fraîcheur naturelle.
Cette artiste mi-enfant, mi-femme, sait unanimement jongler avec justesse, analyse et naïveté avec les tribulations de la vie.
Une première partie intimiste, derrière un voile soft…tout en sobriété.
Une seconde partie où elle se livre en racontant sa vie avec sensibilité et émotion.
Des titres et mots qui résonnent, qui mettent à nu et qui donnent une dimension supplémentaire à cette artiste entière qui trace sa route tout en discrétion….
La dernière partie rythmée autour de l’emblématique « Voilàààà » a fait chanter et bouger un public enjoué acquis à sa cause. » Didye

La Playlist Intime de Barbara Pravi est à (re)découvrir ici.
Barbara Pravi – On n’enferme pas les oiseaux / Disponible chez Capitol Records.