Beat Assailant revient avec City Never Sleeps (sortie le 12 mai), son nouvel album et certainement le plus proche de son tout premier opus Hard Twelve. Chronique :
Indice de satisfaction 67 %
La force de Beat Assailant, c’est sa formation Live, ceux et celles qui l’ont vu en concert en attestent (Live-report à l”appui); Beat Assailant c’est de vrais musicos pour une efficacité garantie. Pourtant City Never Sleeps sonne comme un petit retour aux sources, du temps ou Beat Assailant vivait encore à Atlanta. Car rappelons le, le rappeur US s’est posé à Paris pour y faire carrière ; On se souvient encore de Imperial Pressure son second album (Naïve), un gifle de rap live comme on en avait rarement vu depuis The Roots.
Mais à l’image de Hard Twelve, City Never Sleeps revient à un hip hop pur et basique. D’avantage de beats aux sonorités synthétiques et de phrases de synthé analogique séquencées constituent cet opus dynamique et jamais répétitif. Les titres, raisonnablement réduits au nombre de 10, courent de “Run” à “The Reason“. J’insiste sur la raison; Car même si on aime le rap, il est souvent difficile d’enchainer 17 à 20 titres comme dans de nombreux albums du genre, bourrés aux hormones ou aux featuring.
En parlant d’invités, C’est Ben L’Oncle Soul qui signe l’unique featuring (en anglais dans le texte) de City Never Sleeps sur le titre Wish. Et tant qu’on y est; La première interview de MusiK Please, en 2008, c’était aussi Beat Assailant. Rewind !