Toutes ces sorties de films sur les super héros m’ont donné envie de me mettre un masque pour réparer certaines injustices! Mon super pouvoir? Rechercher des artistes capables de faire vibrer vos oreilles et rester invincible face aux très mauvais disques (à chacun ses “super vilains” !). Et je suis pas peu fier de vous présenter la trouvaille de ma dernière mission: Black Joe Lewis !
Indice satisfaction : 70%
J’étais en train de péter la gueule à toute la “génération Goldman” lorsqu’un cri lointain est parvenu à mes oreilles: “Bullshit Motherfucker” ! L’enregistement était saturé mais mon ouie supersonique a detecté une voix posée sur un rythme blues poussé par une guitare bien péchue. J’ai lancé un dernier fulguropoing à Amel Bent et je suis parti en direction d’Austin, Etats-Unis.
A mon arrivée, rencontre avec le troisième album de Black Joe Lewis qui n’a pas changé de recette: un blues/rock à la Black Keys avec une bonne dose de Soul. Cela se traduit par l’omniprésence des cuivres (mis à part les deux premières pistes) et on y trouve en partie des solos de sax’ ponctués de coups de trompettes quand ça ne part pas complétement en BrassBand ( “My Bloody Ain’t…” ).
L’autre instrument phare de l’album est évidemment la guitare. Aidé de la pédale “Fuzz”, Joe Lewis délivre des riffs imparables ou se contente de marquer le rythme. L’influence d’ Hendrix est évidente – même si les solos sont un peu trop rares à mon goût -, on jurerait que c’est lui sur la pochette.
L’ensemble de l’album est très cohérent et je n’y trouve rien à jeter. De “Skulldiggin”, digne d’un Hanni El Khatib, au très rock’n’roll “Mammas Queen” , tout est très bon. Voici de quoi passer un excellent moment de détente loin des menaces auditives de super méchants. D’ailleurs le devoir m’appelle, on me signale que Tal a sorti son deuxième album… Ne vous en faites pas, je m’en occupe !
Kinouzappa