Voici enfin l’album qui mettra tout le monde d’accord sur le cas José James. Si la douceur a un nom, c’est bien celui de José James. No Beginning No End est son tout premier LP signé chez Blue Note. Un quatrième album solo qui s’inscrit dans la veine de Voodoo (D’angelo), cette pierre angulaire de la soul moderne.
Une soul délicieusement soulignée par des featurings discrets et bien dosés. Emily King, Hindi Zahra ou encore, un remix de Cyril Hahn. Inutile de vous les passer en revue chaque titres puisqu’on vous dit que tout est bon ! It’s All Over Your Body, Le EP qui annonçait No Beginning No End et dons avons fait l’echo ici, n’était qu’un tout petit préliminaire face à la suite de ce projet.
Si vous franchissez le pas, cet album va tourner longtemps sur vos platines ou en mode « random » dans nos baladeurs. La comparaison avec Voodoo de D’Angelo n’est pas un euphémisme. On arbore les mêmes paysages, les mêmes ambiances: soul acoustique. Nombreux s’y sont frottés, peu y sont parvenu avec autant de force et de personnalité. Car la voix de José James est très différente de la voix « princière » de D’Angelo. Jose James a une voix bien plus grave, plus virile, une délicate testosterone.
No Beginning No End est, de loin, le plus réussi des albums de José James. Moins mécanique que ses albums neo-soul (Jose James a fait l’impasse sur les samplers), moins classique que ses albums jazz. Mais Toujours low-tempo et carrément sensuel. No Beginning No End est le disque idéal pour « emballer* » entre personnes distinguées.
* Attention : Ne pas mettre en tout début de soirée.. ça peut avoir l’effet inverse.. il faut être dans le flow.. À bon entendeur
février 14, 2013 @ 8:58 pm
Un remix de Cyril Hahn? Vous avez vu (entendu) ca ou?