Adoré par le Magazine Rock’n’Folk, détesté par la magazine Tsugi, Confection, le nouvel album de Sébastien Tellier est paru lundi. Il est déjà sujet à division.. Remporte-t-il notre adhésion ?
Les deux médias s’accordent donc à dire que Confection, ce drôle d’album instrumental, est une extention de La Ritournelle. Ils n’ont pas tort et on ne va pa s’en plaindre. La Ritournelle (en écoute ci-dessous) est un des plus grands faits d’armes de ce déluré de Sébastien Tellier (que nous avons interviewé ici). La Ritournelle est donc un véritable instant de grâce. Classé par je ne sais plus quel papier anglais comme le titre de la décennie (2000-2010).
Oui ! Confection est une version XXL de la Ritournelle sans La Ritournelle.. Une ambiance de bande originale de film y plane en permanence, avec des hauts et des bas, des instants graves et d’autres plus légers, avec des passages romantiques, planants ou encore electro-loufoques. Une ambiance à la Narco, la B.O.F de Sébastien Tellier. On retrouve Tony Allen (Ritournelle again) à la batterie tout au long de Confection, mais aussi Philippe Zdar aux arrangements. Tous les ingrédients sont réunis pour nous refaire revivre La Ritournelle avec bien évidemment le piano au centre de tout.
Alors est-ce que la mayonnaise prend ? Pas vraiment si on s’attend à recevoir une nouvelle gifle digne de ses albums studio précédents, il n’y a qu’un seul titre, (L’amour Naissant) dans lequel Sébastien Tellier chante (en écoute ci-dessous).
Par contre, si comme moi, vous êtes frustrés par le minimalisme de La Ritournelle en concert -et je sais de quoi je parle ayant vu 4 fois Sébastien Tellier en concert-, vous serez certainement aux anges à l’idée d’écouter cette ritournelle en concert avec Tony Allen (pour de vrai) et les violons qui l’accompagnent.