Alors que la sortie de son nouvel album approche à grands pas, Trixie Whitley a répondu à quelques questions lors de son escale française le mois dernier.
Une exclusivité MusiK Please.
MusiK Please : Enfant, vous baigniez dans l’art, que ce soit la musique, le théâtre ou la danse. Qu’est-ce qui vous a finalement décidé à vous consacrer entièrement à la musique ?
Trixie Whitley : Après quelques années au service d’autres créateurs, pour la danse, le théâtre ou la musique, j’ai éprouvé le besoin de développer mon propre langage artistique. Vu que je ne peux absolument pas vivre sans la musique, j’ai choisi de m’y consacrer car c’est le plus naturel pour moi.
Votre premier instrument étant la batterie, comment en êtes-vous venue à la guitare/basse ainsi qu’au piano ?
Trixie : J’ai en effet commencé par un instrument rythmique mais dès que je me suis mise à écrire des chansons je me suis rendu compte qu’il me fallait un instrument mélodique pour composer la musique. Je me suis d’abord mise au piano et ensuite à la guitare.
Vous tournez aussi bien en groupe qu’en solo. Trouvez-vous une complémentarité dans les deux configurations ?
Trixie : Oui. Je cherche toujours à grandir et à évoluer en me rendant sur des scènes et dans des lieux différents, seule ou avec un groupe. En créant un son minimaliste et nu ou sophistiqué et plus recherché. Ce qui m’intéresse sont les défis que m’apportent les différentes configurations.
Lors de votre dernière tournée française, vous avez notamment joué au Brin de Zinc, un bar perdu en périphérie de Chambéry. L’intimité live et la proximité du public vous sont-elles importantes ?
Trixie : Absolument! J’apprécie énormément cette intimité et proximité avec le public. Non seulement dans des petites salles de concert ou les clubs, mais aussi sur les plus grandes scènes. Je suis toujours intéressée par le contact et le partage, par une intimité et une proximité avec le public.
Vous avez chanté sur Black Dub, le projet de Daniel Lanois composé également de Brian Blade à la batterie et Daryl Johnson à la basse. Une expérience qui doit-être marquante lorsque l’on a la vingtaine ?!!
Trixie : Bien entendu. En tant qu’autodidacte c’était une expérience éducative des plus importantes, avec de grands maîtres. Je leur suis très reconnaissante de m’avoir apporté cette formation.
Pour revenir à votre album « Porta Bohemica », le titre fait référence à une ligne ferroviaire entre l’Allemagne et la Tchécoslovaquie. Une métaphore qui n’est probablement pas anodine ?
Trixie : Oui, j’ai enregistré l’album en plusieurs étapes qui m’ont menée dans différents lieux. C’était comme un voyage avec un point de départ bien précis. Et le trajet en lui-même était rempli de découvertes, me guidant jusqu’au point final.
Pourquoi ne pas avoir intégré le titre « Someone To Colour With » à cet album ?
Trixie : Ce morceau sortira d’une autre façon. J’en ai enregistré plusieurs qui n’ont pas abouti sur cet album.
« Porta Bohemica » sort prochainement chez nous. Avez-vous quelque chose à rajouter à propos de ce disque ?
Trixie : Enjoy! Bonne écoute!