On a retrouvé l’esprit des débuts sur cette septième édition du festival. This Is Not A Love Song 2019 est un grand cru et le succès était au rendez-vous.

Mine de rien, notre festival indé préféré a vécu une petite révolution cette année : Refus de chasser les grosses têtes d’affiche, prix plus doux, et d’avantage de créneaux gratuits. Et vous savez quoi ? Cela n’a pas empêché le festival This Is Not A Love Song 2019 de battre tous ses records d’affluence. Voici donc nos impressions sur ces trois jours hauts en couleur :
Les têtes d’affiche du TINALS ont assuré !
Vous connaissez la chanson Cool As Kim Deal ? les Dandy Warhols pourraient rendre le même hommage à Courtney Barnett. Non contente d’avoir sorti l’un des meilleurs albums de l’année 2018, la miss rayonne sur scène et sa joie de jouer respire la sincérité. Le grand moment de la journée du samedi (enfin, pour nous…)

Low est grand. Même sur un festival, leur set est une expérience unique, à la fois sonore, visuelle et émotionnelle. Peut-être pas à mettre entre toutes les oreilles mais le trio du Minnesota se bonifie avec le temps.

Avec son indie folk faussement indolent, Kurt Vile est malgré tout une valeur sure sur scène. La « faute » à un jeu de guitare reconnaissable entre mille, mais aussi à une décontraction qui rappelle Courtney Barnett. Ces deux là étaient décidément faits pour s’entendre… #GuitarAntiHero
Petit bémol pour le ténébreux James Blake; intrinsèquement paresseux mais inspiré, un peu comme le dernier album. Dans ce genre de musique intimiste les grands frissons du « disque » se relèvent être des miracles quand ils se répètent en live. Il faut s’y résigner et savoir les capter.

On en rêvait, This Is Not A Love Song 2019 l’a fait
Inviter Aldous Harding ou Big Thief pouvait être un pari risqué, au vu de l’univers feutré de ces deux artistes. Il n’en fut rien finalement, même si l’on peut reprocher à la première un léger manque de spontanéïté. Mais nous sommes prêts à (presque) tout pardonner à la douce Aldous…
Shellac, cela vous parle ? Si ce n’est pas le cas, Rappelons que son leader, Steve Albini a façonné le son de Nirvana, PJ Harvey ou encore les Pixies. Et si le trio américain n’était pas là pour plaisanter, il a donné une leçon de rock brut et brutal à l’assistance de la grande salle de Paloma. #Legend
Avec Stephen Malkmus, TINALS nous a donné l’occasion de « savourer » une autre légende de la musique indé. En plus, l’ex-leader de pavement a remisé au placard ses expérimentations électro pour nous livrer un set rock indé pur jus. #GrandKiff

Mais où sont-ils allés les chercher ?
Comme tous les ans, le festival This Is Not A Love Song nous propose de bien belles découvertes. Mention spéciale cette année à The Nude Party au son bien velvetien, aux ténébreux DTSQ et surtout à Pinky Pinky et sa batteuse à la classe folle; Nul doute que nous aurons l’occasion de reparler d’Anastasia Sanchez. #NewPattiSmith? Autre « nu-Patti-Smith »; Lou Doillon a surpris son monde avec un show glitter pop bien rodé et sensuel; Un bonne prestation appuyée par la qualité des chansons du dernier et troisième album.
Enfin De grand moments pop et groovy avec la bombe Lizzo; Débordante !! Et le plus mystérieux Dam Funk. Il y en avait pour tous les gouts.

This Is Not A Love Song 2019 ayant été un très grand cru, nous attendons déjà avec impatience l’édition 2020 du TINALS.