Ce mardi 9 juillet 2019, le groupe Muse s’est produit au stade Orange Vélodrome de Marseille dans le cadre de la tournée Simulation Theory Tour. Fan de l’OM depuis toujours, MusiK Please y était!

Notre envoyé spécial n’était pas uniquement fan du maillot blanc et bleu. C’était aussi un amateur confirmé et un fin connaisseur du groupe Muse. Pour la petite anecdote, Niko (notre nouveau contributeur) était déjà présent lorsqu’en 2000, Muse passait dans la « petite salle » de l’Espace Julien (Marseille) dans le cadre de leur première tournée internationale, le Showbizz tour.
Depuis les temps ont bien changé. Le Dôme de Marseille ou l’Arena D’Aix en Provence eurent-été trop petits pour accueillir le phénomène international Muse. Plus qu’un groupe.. (même si..).. enfin bref, on vous raconte :
Muse au Vélodrome Marseille, un show démesuré!
Écran géant très géant, lumières à profusion, laser ultra-puissants, même le public érige des tifo à la gloire de Muse. Un public venu nombreux; 57 000 personnes ont embarqué dans ce vaisseau spatial, avec même quelques célébrité autour de nous. Il faut dire que Warner Music nous a gâté. Nous étions en tribune Jean Bouin non loin de Patrick Bruel et du rappeur Soprano, recordman du Stade Vélodrome en terme de remplissage ; le marseillais avait surement déjà en tête ses deux prochains show prévus au stade).
Le message et le concept de ce lightshow gigantesque est le combat d’un robot contre les menaces de l’intelligence artificielle. La puissance sonore et visuelle du spectacle nous laisserait presque penser à une expérience de réalité virtuelle. Matthew Bellamy et ses compères sont vêtus de costumes bioniques et rétro-futuriste.
Muse au stade, un concert de rock?
Ou sont passés les riffs et les morceaux qui nous ont fait connaitre le groupe ? Ou sont passés les moments d’anthologies connus lors des tournées ABSOLUTION, HULLABALOO ou plus encore lors de la tournée Showbizz (passée par la petite salle de l’Espace julien de Marseille le 13 janvier 2000). Nostalgique de ce cette époque ou le groupe avait su nous amener vers son univers rock et mélancolique teinté d’influence grunge, nous n’avons pas retrouvé cette intention dans ce méga-live. Ce 9 juillet nous avons vu un show planétaire et virtuel, un extrait de ce que la musique et le live sont en train de devenir à grande échelle: un divertissement, alors que certains d’entre nous, pas les plus nombreux, voulaient simplement voir un bon concert de rock efficace et jubilatoire.

Il va falloir s’y habituer ou plutôt faire avec, le groupe de rock Muse laisse place à un grand barnum qui doit autant plaire à l’adolescente russe qu’au quinquagénaire américain, la musique dans tout ça est presque reléguée en second plan. Une véritable industrie de la pop!
Même si nous émettons quelques réserves sur le plan « concert rock », nous sommes sortis de ce show complètement retournés. Comme si nous sortions d’un grand huit. Ébloui par ce spectacle perfectionniste, Muse s’impose comme LA multinationale de l’a-Muse-ment.
