Grands gagnants du tremplin Firestone, les Kitchies ont livré samedi 24 août un set pop acidulé et énergique, à l’image de leurs chansons. Rencontre en huit questions.

Musik Please : Vous avez gagné le tremplin Firestone vous permettant de jouer à Rock en Seine. Comment vous est venue l’idée d’y participer ?
Kitchies : Nous n’avons pas eu l’idée. Voici quelques mois lors de la sortie de notre dernier EP «Tropical Sunset», une personne du label Tôt ou tard nous a contactés. Il cherchait des groupes pour le tremplin et notre univers semblait correspondre. Il a fait écouter nos morceaux à Firestone et à rock en Seine et nous avons été éligibles parmi les 14 ou 15 finalistes. Ensuite il y a eu un concours sur Internet pendant trois semaines un mois, le public et les fans ont dû voter pour leurs groupes préférés. On a bien communiqué sur les réseaux, les radios locales et les émissions de télé. On a fait partie des trois finalistes départagés en live. C’est une grande joie d’avoir gagné et d’être ici ce soir.
Rock en Seine c’est votre première grosse date en festival ?
Kitchies : Non, On avait déjà gagné un autre concours de ce genre mais de dimension internationale, l’Emergenza. On a aussi représenté la France en Allemagne au Taubertal Open Air Festival, un très gros festival, entre 4000 et 5000 personnes sont venues nous applaudir. On a fait également le Montjoux Festival à Thonon-les-Bains avec Skip the use et BB Brunes et quasiment tous les gros festivals locaux du côté de Nice.
Votre actualité musicale c’est la sortie de votre EP, est-ce qu’il y a un album qui arrive ?
Non il n’y a pas d’album qui arrive parce que ce n’est pas nécessaire lorsque tu es un groupe autoproduit. On est sur le format single, celui de Spotify, iTunes, deezer etc. Les réseaux sociaux sont indispensables quand tu es indépendant. Notre actualité musicale, c’est notre EP tropical sunset qu’on défend et ce sont sont des nouveaux morceaux joués notamment sur le live. On ferait un album si demain on était signé et labellisé.
Quelles sont vos influences musicales ?
Phoenix, Two Door Cinema Club, Mumford and sons qui sont une grosse inspiration live, Vampire Weekend. Mais aussi Crystal Fighters avec le côté batterie tropicale, une musique très dansante et énergique qu’on aimait bien jouer dans les pubs et quitte à faire une reprise, autant faire un titre qu’on adore. Le petit clin d’œil c’est qu’on fait chanter le bassiste en lead sur « LA calling ». Notre mot d’ordre c’est l’énergie de toute façon.
Visiblement vous aimez bien la pop anglaise !
Oui effectivement, d’ailleurs on est parti vivre en Angleterre pendant six mois à Brighton. D’ailleurs, on a fait des études d’anglais pour apprendre la langue et l’écriture. C’est là qu’on a créé notre style et que se trouve la base de nos influences. On y a découvert plein de groupes indépendants pas forcément connus en France.
Justement quels sont les groupes inconnus en France qu’il faudrait écouter ?
La révélation pour nous c’était Dog is dead un groupe de génie d’Atlantic records qui n’existe plus malheureusement mais avec lequel on a joué en Angleterre. Il y a aussi The drums, the XX mais c’est connu maintenant ou Foster the people. On est aussi la génération Kooks, Arctic Monkeys. Il y a plein de pépites en fait mais c’est dur de toutes les citer.
C’est quoi le dernier titre que vous avez écouté ?
Jungle ! Quelle grande joie d’arriver au festival et de voir qu’on joue le même jour. De pouvoir les voir c’est génial, on a discuté avec eux ils sont trop sympas.

Qu’est-ce qu’on vous souhaite pour 2020 ?
Kitchies : Notre souhait c’est de pouvoir faire des festivals comme celui là tout le temps et de pouvoir vivre de la formation kitchies. On est tous musiciens, on a parallèlement d’autres projets artistiques autour de la musique. Nos lives sont très communicatifs, quand on touche les gens, ils nous donnent énormément en retour. L’objectif ce serait d’avoir une plus grande visibilité pour ressentir encore plus ce sentiment incroyable de partage, c’est très simple comme envie et pourquoi pas jouer à la place de jungle d’ici 2 ou 3 ans si on refait Rock en seine.
C’est tout ce que nous vous souhaitons !
Interview par Sally Cinnamon