Rien de foncièrement neuf du côté de Roger Waters. Mais n’empêche que sa version confinée et dépoussiérée de « The Gunner’s Dream » a de la gueule !

En 1983, Pink Floyd accouche dans la douleur de son douzième album. L’ambiance au sein du groupe est tendue comme un string qui ne tardera d’ailleurs pas à lâcher. « The Final Cut » se révélera en effet le dernier disque auquel participera l’illustre bassiste. Alors que celui-ci en a écrit l’intégralité des morceaux.
Plus de 37 ans après la parution de sa protest song, Roger Waters lui trouve un nouveau souffle. Notamment boosté par le visionnage de The Man Who Saved The World. Un documentaire sur la guerre froide relatant l’exploit du militaire soviétique Stanislav Petrov. Pour ce « The Final Cut » nouvelle version, Roger s’attèle seul au piano, avant d’être accompagné (à distance) par ses fidèles acolytes de scène. Le tout porté par une réalisation devenue désormais habituelle, sur le modèle de celle de « Mother ».
Y a pas à dire… ça le fait !
#ToujoursLaFlamme