Damien Saez sort de sa tanière et balance deux chansons. Histoire de rappeler (si besoin était) qu’il reste fidèle à lui-même : Inflexible, insoumis… et romantique.

Saez, c’est un peu comme un ours qui aurait bouffé son réveil avant d’entrer en hibernation : on ne sait jamais quand il va réapparaitre. Et surtout de quelle humeur il sera en émergeant de son trou.
Justement depuis quelques jours la sphère saezienne vibre… l’Ours a donné signe de vie. D’abord à propos du fameux double concert inédit (acoustique & symphonique), initialement prévu en 2021 (détails ici). Pour éviter le port du masque (auquel Damien est évidemment allergique), les soirées pourraient être déplacées de Paris aux Arènes de Nîmes. Une potentialité actuellement soumise à l’avis des fans.
Dans la foulée, Damien Saez a publié deux nouveaux morceaux qui font un bien fou. A commencer par « Enlève ton masque ». Une balade factieuse mais légère, au charme judicieusement rehaussé par la mise en avant de la muse Ana Moreau. Sourire : le poète écorché n’est pas prêt de se départir de sa candeur utopique (même dans un ours renfrogné sommeille un ourson émerveillé…).
Plus incisive sans pour autant verser dans le rageur, « La chanson du vieux réac » ravive quelques stigmates saeziens habilement (ou tristement, question de point de vue) remis au goût au jour. Une bonne dose cynisme difficilement réfutable.
« Ouais vingt ans à se faire enculer
Par tous les trous
Même par le nez… »
Hum… c’est pas faux…
Putain tu nous manquais, Damien !
#RéveilSalvateur