Il faut bien commencer l’année. Il faut bien commencer l’année. Selon la musique que vous lui donnez, cette phrase a deux interprétations. Alors pour bien commencer l’année, voici quelques unes des grosses (et moins grosses) sorties de ce mois de janvier 2019.

M : Superchérie

Matthieu Chedid maitrise l’art de nous surprendre à chacune de ses sorties. Après LAmomali, celui qui s’est forgé un nom dans un univers rock-chanson revient avec son album le plus funky jamais réalisé. Entouré de Thomas Bangalter (Daft Punk) sur deux des titres de l’album, M conserve tout le long du disque une chaleur disco qui sert très bien ses chansons. #JeDisAime

De Staat : Bubble Gum
La musique de De Staat est insaisissable et impossible de ranger dans une case. Le quintet néerlandais fait-il du rock, de l’électro, du hip hop ? Un peu tout à la fois en fait avec une énergie et un enthousiasme qui ne laissera personne indifférent. Une belle surprise et un OVNI musical de ce début d’année.
The Hot 8 Brass Band : Take Cover (EP)

Puisque que c’est souvent les reprises qui retiennent le plus l’attention dans les albums de Hot 8 Brass Band. La fanfare la plus groovy de la Nouvelle Orléans, pour ne pas dire de la planète nous sert un EP de covers. Ça va de Joy Divison à Michael Jackson, en passant par George Benson. #BrillamentRevisité
(ThIsIs) ReDeYe : Desert Eyes

Expatrié pendant quatre ans au Texas, Guillaume Fresneau aka (ThIsIs) ReDeYe a pris le temps de s’imprégner de la musique folk-rock du sud des états-Unis.
On ressort de Desert Eyes plein d’émotions et des étoiles dans les yeux. Sans compter quelques titres aux allures de hits, dont A Name To A Face. #ThisisRedEye
Josefine Cronholm : Ember

« Ember » ou la meilleure illustration d’une artiste au faîte de sa maturité. D’accord, pour son quatrième album Josefine Cronholm a su judicieusement s’entourer (l’épatante Lisbeth Diers aux percussions, entre autres). Mais surtout la jazzwoman suédoise n’a jamais aussi bien mis son chant mirifique en valeur. Tant par la qualité de ses compositions que sa fluidité vocale. #MaîtriseDeSonArt
Pi Ja Ma : Nice To Meet U

« Nice To Meet U » esquisse l’univers guilleret et onirique de la toute jeune avignonnaise. Qui publie un premier album pop patchwork drôlement bien composé, vitaminé aux sixties. Oui, Pi Ja Ma est inventive et drôle. Mais le meilleur, c’est qu’une fois ôté le vernis de la candide espièglerie, reste un regard diablement juste sur le monde adulte. #ElleAToutDUneGrande
Sourakata Koité : En Hollande (ré-édition)

Le label Awesome Tapes From Africa vient d’exhumer une cassette oubliée du griot sénégalais Sourakata Koité. Ils ont même retrouvé la trace du joueur de kora à Paris, où il réside depuis des décennies. Cet enregistrement date de 1985, le précieux En Hollande ressort aujourd’hui et relance la carrière de l’artiste. #SecondeVie
Bryan’s Magic Tears : 4AM

Pour leur 2e album, les Parisiens de Bryan’s Magic Tears offrent une véritable ode aux années 90. Exécuté avec talent, l’hommage va de l’indie rock US au shoegaze anglais tendance My Bloody Valentine voire baggy en passant par du kraut mélodique (« Change »). Si les références sont assez évidentes et assumées, le résultat final en fait l’une des belles surprises françaises du moment. #FrenchIndie
Anne Paceo : Bright Shadows

Elle l’avait clairement énoncé en amont de ce « Shadows Bright » : Anne Paceo refuse les frontières ! Son nouvel album déroule ainsi un jazz kaléidoscopique. Aussi accessible que propice au voyage. Particulièrement ample dans son jeu, la batteuse française met désormais son chant en avant, le mêlant à celui de ses comparses (dont Sandra Nkaké en guest). Pour un résultat des plus séduisants. #BatteuseAudacieuse
Quentin Sauvé : Whatever It Takes

En dix titres, Quentin Sauvé parvient à changer radicalement d’univers, passant des ambiances noisy de ses expériences en groupe à la beauté dépouillée de ce premier album solo. Avec José Gonzales et Grizzly Bear en point de mire. #ReconversionRéussie