Focus sur un instrument de musique. Un instrument pas comme les autres par sa taille, ses vertus, ses multiples sonorités et son prix aussi: Le kalimba.

Un kalimba? Mais kezako ?
Mais qu’est-ce que c’est ? Beaucoup de gens ignorent le nom de cet instrument de musique, pourtant quand ils voient un exemplaire de leur yeux ils disent: « Ah je connais ». Car en effet que ce soit dans un petit marché artisanal, chez des amis, ou en voyage, nous sommes presque tous tombés un jour ou l’autre nez à nez avec un kalimba.

Alors si il y a autant de flou autour de sa dénomination, si la plupart des gens connaissent cet instrument mais que son nom leur échappe, c’est pour de nombreuses raisons. Il suffira de se rendre su la définition encyclopédique ou Wikipedia pour se rendre compte de la multitude de noms qu’il existe pour désigner cet instrument de musique.
D’ailleurs la dénomination principale qui ressort n’est pas kalimba mais mbira. Selon que l’on soit en Afrique (et le nom diffère selon les ethnies) ou dans les caraïbes les noms sont nombreux. C’est en RDC (République Démocratique du Congo) qu’on en dénombre le plus: zanzu, karimbao, marimba, karimba, kalimba, likembe, vmbila, et bien sur mbira huru, mbira njari, mbira nyunga nyunga, nhare, …
Nous nous contenterons du mot Kalimba (employé avec un « le » ou avec un « la ») que les européens ont aussi tout simplement baptisé « piano à doigt » ou piano à pouces (comme le ping pong s’appelle « tennis de table »). Piano à doigt car le (ou la) kalimba est très généralement de petite taille et transportable. C’est sa force. On en joue avec les pouces. Ce sont eux qui vont faire vibrer les lamelles métalliques* de longueurs différentes et en nombre variable (cela peut aller de de cinq lamelles à plus d’une vingtaine). Chaque lamelle délivre une note que le corps creux de l’instrument fait raisonner.
Les lamelles n’ont pas toujours été métalliques. Plusieurs types d’idiophones et de lamellaphones existent en Afrique depuis des milliers d’années; Le kalimba en fait partie. Il serait apparu dès 1000 ans avant J.C. avec des lames de bambous. Voilà donc pour la partie « kézaco » du kalimba, attardons nous maintenant sur ses vertus:
Kalimba fait du bien

Tout d’abord le faible volume de l’instrument nécessite de l’attention un chose assez rare par les temps qui courent). Alors, on peut tout à fait l’amplifier. On retrouve aussi du kalimba dans des albums de musique . Mais il ne semble pas que ce soit derrière un microphone ou dans un ensemble orchestral que le kalimba diffusent ses douceurs. Non, c’est dans l’intimité que l’instrument prend toute sa dimension. Et accompagné de chant ou des paroles sages d’un griot africain, le kalimba prend tout son envol.
Le Kalimba participe aussi à l’éveil sonore et musical des jeunes enfants, il ne prend pas plus de place qu’un jouet. Et ses sonorités sont bien plus apaisantes que le dernier robot « Destuctor », ou la poupée qui parle (fort); Et ce, pour le bien de toute la famille.
Enfin des artistes de renom l’utilisent, Steva Hacket dans les années 70, Youn Sun Nah en 2010.
En résumé:
Le Kalimba n’est plus le privilège de la culture traditionnelle africaine. Cet instrument est aujourd’hui fabriqué et accessible partout dans le monde. Il en existe des versions extrêmement sophistiquées. Nul besoin de solfège; L’accordage y est très simple et instantané, pas besoin non plus d’électricité, ni besoin de beaucoup d’argent pour se procurer un Kalimba. Car on peut trouver des Kalimbas à partir de 20 ou 30 euros. voir ce comparatif