Que dire de Born In The Echoes, le nouvel album des Chemical Brothers sorti cet été ? Chronique mitigée :
Nous les premiers avions sorti le clairon à l’approche du nouvel opus de l’un des groupes phares de la scène élèctro de tous les temps. A l’instar de Prodigy le groupe respecte assez fidélement la formule qui a fait leur succès.
à l’écoute de Sometimes I Feel So Deserted, le premier titre de Born In The Echoes, nous sommes pris d’un irrésistible envie de sauter après la première montée. Histoire de nous rappeler que les Chemicals se vivent en live. Avec Daft Punk et Prodigy (again), les Chemical Brothers fait partie incontestablement de ces formations électro qui impressionnent en concert et cet album est taillé pour la scène. En voilà un de bon point !
Mais l’enthousiasme retombe au fil des titres. Go, le featuring avec Q-Tip est certes efficace, mais bien loin du frisson de Push The Button. Under Neon Lights, le titre suivant avec la voix de St Vincent, donne la nausée; une house pop disco sans véritable force mélodique. On passe. Comme sur le titre suivant EML Ritual aux accents acid house . On se serait bien passer des vocaux de Ali Love rigoureusement dispensables.
Puis vient enfin I’ll See You There, là aussi un exercice classique de The Chemical Brothers. Le titre downtempo aux batteries psychés façon 70’s mélangés aux arpèges de leur labo synthétiques. Mais là aussi le frisson d’antan n’est plus au rendez-vous. On est dans le bruyant.
Retour aux bases plus réussi pour le titre suivant. Just Bang, basique et répétitif, on y retrouve le duo dans les arrangements, la pureté du truc. Early house ! Le titre suivant, Reflexion aussi “donne envie”, c’est remuant à souhait, un brin bordélique et sans vocaux inutiles. On “like”.
https://www.youtube.com/watch?v=BevQHGsM1mA
Taste of Honey, est une sorte de titre à la Tricky façon drunk in love, là aussi on s’interroge. C’est au tout du titre éponyme Born in the Echoes. Un titre aux accents punk ou encore krautrock qui fonctionne bien grâce au beat un brin chimique et à la voix de Cate Le Bon. Pas d’album des Chemical sans “le titre plannant” celui qui vous envoie dans les air (France). C’est Radiate avec la voix de Colin Stetson.
C’est l’habitué Beck qui donne le point final à ce qui pourrait bien être le tout dernier album de The Chemical Brothers. Si le titre Wide Open est un générique de fin, c’est plus que réussi. De plus cette ballade électro pop et l’atterrissage parfait après un vol assez tourmenté.