À l’heure ou certain font des louanges à dieu, sans le renier, Common fait des louanges au hip hop et à l’amour. C’est tout le sens du dernier Common, Let Love.

Comment énoncer la sobriété et la longévité d’un tel rappeur. Il était déjà sage à son plus jeune âge. Common ne change pas et sa musique se purifie avec le temps. Alors dites bonjour à l’amour par le rap. C’est encore possible. Good Morning Love ouvre par ailleurs cet album sur un fond tendre et jazzy pour mieux laisser la place à une belle déclaration d’amour au hip hop qui nous avais déjà bouleversé.
Pour tenir le micro avec Common on retrouve Dwele, Jill Scott, Swizz Beatz, BJ The Chicago Kid, Samora Pinderhughes, Daniel Caesar, Leon Bridges, Jonathan McReynolds, Leikeli47 et A-Track. Mais n’allez pas croire que Let Love est un album à invités. Non, non, l’album est tout à fait cohérent et homogène. Voire même un peu trop pour les jamais contents qui auraient bien aimer un titre qui file un peu plus la patate. Mais Common c’est la voix de la sagesse.
Heureusement ont pourra compter sur My Fancy Free Future Love et sa boucle bancale pour remuer un peu les fesses. Et de toute façon si il vous manquez un disque doux entre rap soul et jazz le voilà. Rien ne périra parmi les 11 titres de Let Love. C’est du calme, mais c’est du sûr! Un disque qui peut même trôner sur une étagère jazz. Dites bonjour au rap par l’amour ! (si ce n’est déjà fait.. Ce que j’espère si vous nous lisez #onelove)
Common : Let Love – 30/08/1952 (Loma Vista/Universal)
#posterité