Common – The Dreamer, The Believer (LP chroniqué)
Le nouvel album de Common marque un retour vers les bases du hip hop; Après le très opportuniste Universal Mind Control le rappeur signe The Dreamer, The Believer, son 9° album (Warner Bros). On écoute ?
Common n’a pas multiplié les producteurs et les featurings pour The Dreamer, The Believer. Aux comandes, son ami d’enfance, No I.D. signe les 12 titres de l’album. 12 et pas un de plus. Comme si Common voulait recentrer les choses et nous livrer un album de hip hop intègre dont nous allons explorer les contours.
En guise d’ouverture, Common invite donc le poète aguerri (83 ans) Maya Angelou sur le titre The Dreamer. Vous l’avez compris. Common n’est pas là pour nous faire danser et se repositionne sur ses talents de lyricist. Ghetto Dreams confirme son intention, en invitant Nas, le rappeur de chicago ré-affirme ses aspirations militantes sur un titre façon « Classic Shit ».
Puis vient Blue Sky, dont nous avons fait l’echo ici (free MP3), un titre aux airs pop et psychédéliques qui représente bien l’album. Les prods de No I.D. font la synthése entre l’époque Water For Chocolate et les albums produits par Kanye West comme Be.
C’est du Common quoi ! Comme il le dit dans son communiqué de presse : « Quand j’étais petit, tout le monde disait de moi que j’étais un rêveur » . Un rêveur réputé pour sa cool attitude contrastée par le très enflammé Sweet.
« Je ne me souvenais pas que j’aimais autant le hip hop, J’ai fais tellement de choses différentes (ndlr: Cinema, pub, activisme, littérature, poésie, slam..)... Mais toutes ces choses me rammènent à l’essentiel, ce qui m’a fait devenir artiste. Tout me ramène au hip hop. »
Soit, Cessons l’idolatrie et rappelons tout de même qu’il y a quelques titres insipides dans ce cocktail. Des prods moites à la Drake.