MusiKplease est allé chez un Demoozer pour tester le Phantom de Devialet: l’enceinte la plus puissante du marché. HiFiplease!
J’aimerais tout d’abord faire un Big Up! à Demooz et son concept génial qui a permis ce test. Demooz est une start-up qui met en relation des propriétaires d’un produit avec des personnes souhaitant l’essayer. On peut donc tester un casque, un drône, une imprimante 3D avant de l’acheter!
Du coup, pour moi pauvre marseillais en quête d’un Devialet Phantom, quelle joie de voir qu’un autre marseillais proposait de tester la Bête directement chez lui! In Real Life! Première impression: l’objet est beau! Les designers Devialet semblent avoir pioché quelques idées chez Apple et le résultat est réussi: blanc brillant tout en rondeur. Le Phantom fait figure d’OVNI face aux cubes sombres qu’on retrouve généralement. A noter que si le Phantom est assez petit on ne peut pas le considérer comme un produit nomade puisqu’il doit être branché pour fonctionner et qu’il pèse une dizaine de kilos. Plus qu’une enceinte transportable, Devialet propose l’enceinte connectée ultime avec la promesse d’un condensé de puissance et de technologies au service du son. De plus, la boule blanche n’est pas difficile puisqu’elle accepte la quasi totalité des fichiers audios (du MP3 au Flac…) et on peut s’y connecter via Wifi ou Bluetooth.
Fichiers écoutés depuis Deezer Via un PC (format MP3 320kbps)
Matt Simons – Catch & Release (remix)
La première écoute est une proposition du Demoozer (Pat): je me place devant la boule blanche et attends les premiers sons comme un receveur au baseball! Cool, un des rares tubes du moment auquel j’adhère un peu… La guitare est jolie, le son remplit la pièce… Et Pat, tout fier, m’annonce que nous ne sommes qu’à 40% du volume et qu’il va l’amplifier progressivement. Bon, ok, du coup je suis assez bluffé! Nous n’en sommes même pas à la moitié de la puissance et déjà un son correct envahi notre pièce de 30m². Matt Simons lance son premier refrain avec le beat electro derrière et notre Demoozer en profite pour monter à 70%! C’est assez incroyable à vivre comme expérience. Comment cet oeuf de 30 cm peut-il lâcher une telle puissance? Et surtout comment produit-il les graves? Je m’approche du Phantom et constate que les disques argentés sur les côtés font office de boomers et bougent au rythme de la musique. Clairement une belle entrée en la matière.
Caravane – BO Whiplash
Toujours proposé par Pat, ce morceau de jazz est un vrai crash-test. Batterie/contre-basse/piano/cuivres: tout doit sonner à la perfection. Et là encore le Phantom s’en sort parfaitement. Ce qui reste le plus fou, c’est l’homogénéité du son même quand on pousse à 80%. Qu’on soit à bas volume ou a fond, l’équilibre sonore reste intact. Pat m’explique que le Phantom comporte des analyseurs de signal en entrée et en sortie pour éviter toute détérioration de celui-ci.
Juan Del encina solo de batterie
Cette fois, je prends les commandes de la petite boule blanche. Ce solo de percussions est excellent pour tester la qualité des timbres et la spatialisation du son. Evidemment, le Phantom s’en sort encore très bien… Si ce n’est au niveau de la stéréo: en effet, pas de miracle pour un effet gauche-droite parfait il vous faudra 2 enceintes, soit 3380€ minimum pour le système.
Conclusion
J’ai passé une heure à enchainer les morceaux et à boire des cafés avec Pat. Dire Straits, Marcus Miller, Daft Punk… Le Phantom Devialet est tout terrain et n’a peur de rien. Je n’ai évidemment pas écouté tous les produits du marché mais il me semble que le Phantom Devialet mérite son titre de “meilleure enceinte connectée” tant il allie design, qualité et puissance. Un must-have qui a tout de même un coût: à partir de 1700€ (l’unité!).
Devialet Phantom
L’indice de satisfaction: 82%