Plus c’est petit plus ça fait du bruit! Test de la nouvelle enceinte Phantom Reactor de Devialet. Un petit bijou qui envoie du lourd.

Un jour tout le monde aura une Devialet
Et pour coller à son slogan, la marque française lance une nouvelle enceinte plus petite et donc moins chère: la Reactor. Un modèle réduit de la Phantom qui bouleverse les standards de la Hi-Fi depuis maintenant 4 ans. Tout l’enjeu pour Devialet étant de proposer un produit plus accessible sans ternir son image de marque haut de gamme.
La Reactor côté design
Comme pour sa grande soeur, Devialet a soigné l’écrin de son nouveau bijou. Coffret rouge mat à l’extérieur qui s’ouvre en frontal pour laisser apparaître la Reactor blanche enveloppée dans un tissu noir. Le parallèle avec la perle nacrée posée sur son coussinet chez le bijoutier est évident.

Première impression: la Reactor est effectivement compacte. 4 fois plus petite qu’une Phantom classique. Forcement à la prise en main on se demande ce que ce gabarit peut donner en terme de puissance sonore. Le design reprend les codes esthétiques de la Phantom Classique en ajoutant cependant des contrôles tactiles sur le dessus de l’enceinte (Lecture/pause, contrôle de volume et appareillage Bluetooth). Un point très pratique que Devialet devrait étendre à tous ses modèles.
L’Ergonomie
Que ce soit depuis un portable/tablette en bluetooth ou un PC en WiFi l’appareillage est très rapide et intuitif. Aucun soucis pour profiter rapidement de la Reactor: on branche le câble d’alimentation et on lance le son. Niveau connectique on retrouve également une prise jack et une prise ethernet. Nous n’avons que très peu utilisé l’application dédiée qui reste assez sommaire (pas de commandes vocales ou réglages audio par exemple) elle sert à naviguer entre les différentes sources disponibles. En Wi-Fi, la Reactor ne reconnait pour l’instant seulement Spotify Connect, Airplay et Upnp. Les abonnés Qobuz ou Tidal (pour ne citer que les offres Hi-Res) devront donc se passer de PC.
Nous n’avons pu coupler deux Reactor ; il nous est donc impossible de vous dire si une vraie stéréo est possible.

La Reactor côté audio
Test de la Phantom Reactor 900 connectée à un Ipad + Spotify. La pièce d’écoute fait environ 30m².
Anderson Paak – Tints: Devialet nous promet du son autant y aller franchement. Le titre du protégé de Dre est un petit bijou funky avec des basses bien rondes et groovy. Verdict? Bluffant! Comment une si petite chose peut remplir une pièce de 30m² avec autant de facilité! A 80% de sa puissance, la Reactor se ballade et restitue un son propre sans distorsion. Premier crach-test réussi.
Chris – La marcheuse: Un titre intéressant qui mélange les nappes de synthés dans le bas du spectre, des percussions sèches et la voix de Christine. Tous ces éléments se détachent parfaitement même à un niveau élevé. La voix de la chanteuse est bien présente même si on aimerait un peu plus de coffre et d’amplitude. Mais peut-on raisonnablement en demander plus à une si petite enceinte?
Giacchino – Jupiter Ascending Symphony: A chaque fois que je lance un titre, je suis surpris du rapport taille/puissance développé. Clairement, personne ne fait mieux dans ce domaine que la Reactor. Avec la partition du Giacch’ la restitution de l’orchestre est très bonne et les timbres respectés. En étant tatillon il manque toujours cette scène sonore et un peu de présence dans les graves.

Conclusion
Une fois de plus Devialet nous en met plein les oreilles avec cette Reactor qui écrase la concurrence des enceintes de même gabarit. Et je ne parle pas seulement de puissance mais également de fidélité. Concrètement, je ne connais pas mieux aujourd’hui pour sonoriser un bureau, une chambre ou une cuisine. Pour de plus grands espaces, il faudra associer 2 Reactor pour avoir une scène sonore optimale. Encore une réussite pour Devialet.