DJ Oil présente Phantom, son second album sur le label britannique BBE (sortie janvier 2015). Des samples, des beats, des dialogues; Chronique:
Indice de satisfaction 67%
Le marseillais DJ Oil est de retour avec un album plus “facile” que son précèdent
Black Notes (chroniqué ici). De “Black” il reste bien sur les influences. Comment pouvait-il en être autrement sur l’excellent label BBE records. Un label qui a vu passé sous sa griffe: J Dilla, DJ Spinna, Roy Ayers, Louie Vega, Kenny Dope Gonzales, Dj Vadim, DJ Jazzy Jeff, George Levin, TY etc.. pour ne citer que les plus illustres.
Alors DJ Oil, cet ex-Troublemakers a légèrement simplifié sa mixture pour notre plus grand bien, allant chercher son inspiration dans les samples. Yes It Is pour commencer est à mi-chemin entre abstract hip hop et psychédélisme (à la manière de Gaslamp Killer) avant de nous plonger dans le spoken word au rythme funky de Drop Out. Avec Afrotress et son sample de Herbie Hancock (Sextant), Dj Oil laisse à nouveau la voix au second plan. Des dialogues et non de véritables chant donnent à Phantom une ambiance plus que jamais cinématique.
Paolo et son coté tropical confère à donner une identité mondialisante à cet opus. Car si les influences ‘great black music’ sont bien présente, DJ Oil ajoute quelques touches ethno-latino à sa tambouille. D’ailleurs c’est à partir de là que notre corps commence à danser. Et le titre disco suivant Season ne nous fera pas dire le contraire.
Avec Echoism nous voila arrivé à la moitié de Phantom qui compte douze titres au total. Et comme à l’usage sur MusiK Please, la description des faits va s’arrêter là. (Oui ! un peu de surprise tout de même). Non sans mentionner que le rap de Beetlejuice et le chant du titre A Day sont les exception qui confirment la règle. Voici des échantillons de Phantom:
Conclusion: Mets de l’huile !