Alors que les clubs sont dans le noir, Alors que la magazine Mixmag suspend sa version papier, l’album dancefloor de la rentrée l’année est bien là. Energy, le troisième album de Disclosure vous fera danser même avec la Covid.

Si Disclosure a fait une entrée fracassante dans le monde du Disco 2.0 avec Settle en 2013, on ne pouvait pas en dire autant de Caracal, leur second album froid et digital. Alors que nos espoirs étaient retombés, le duo britannique revient avec LA bonne surprise de cette rentrée 2020. Energy, pour faire le plein d’énergie! Le jeu de mot est téléguidé; Comme nos pieds à l’écoute de cet album hors du temps. Un album qui nos ramène au temps ou les anglais menaient la danse. UK garage, dance music, pop, r’n’b, house, disco. Voilà le champs sémantique de cet album inégalé dans la carrière du duo. Un “album à danser” comme il en sort très peu.
Alors pourquoi s’en priver? Car si les invités sont moins prestigieux que lors du précédent LP (Lorde, Gregory Porter, The Weeknd) les performance de la nouvelle team sont extraordinaires. À commencer par le tube immédiat intitulé Douha (Mali Mali) (avec Fatoumata Diawara) ou la ballade R’n’B Birthday (avec Khelani et Syd) remixée comme à l’époque par MJ Cole ; On note aussi la présence de Eko Roosevelt, Khalid le mentor du rap Common. Beau casting quand même!
Energy respire la spontanéité. Non pas parce qu’il a été fait à la va-vite, mais par son efficacité. Il aura fallu plus de trois ans au duo pour produire 200 titres et en extraire le nectar: À savoir 20 titres impeccables qu’ils auraient pu diviser en deux albums si telle était leur intention. En gros “on s’fout pas de vos gueules”. À l’heure ou les salles de cinéma enchainent les navets; À l’heure ou les labels sortent leurs artiste “tiroirs”, l’album de Disclosure est une aubaine, un soulagement.
Disclosure – Energy / 28/08/2020 (Universal)
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