Florence Welch est de retour avec un troisième album “How Big, How Blue, How Beautiful” . Retour à la vie pour la jeune artiste anglaise.
Le dernier album de Florence And The Machine, “Ceremonials” , avait reçu de très bonnes critiques en 2011 jusqu’à sa nomination aux Grammy Awards. Son atmosphère “gothique” et, par conséquent, obsédée par la mort, venait nous glacer le sang ! L’extraordinaire voix vampirisante de Florence Welch finissant le travail de séduction.
Après donc une véritable fascination quant au néant, l’évasion et la fin de vie, il était temps de réagir et d’ancrer le nouvel effort dans la réalité, la vraie vie quoi ! Pour ce faire, après de longues et épuisantes tournées, la chanteuse a souhaité se réengager dans la vie normale : soit sortir au supermarché acheter de la crème fraîche, laver sa voiture aux rouleaux et tomber amoureuse (puis se lasser).
Il fallait donc apprendre à vivre et à aimer le monde plutôt que de vouloir s’en échapper. Au lieu de demander conseil à Mylène Farmer (qui n’y est jamais parvenue), Florence eût la bonne idée de faire produire son nouvel album par Markus Dravs qui est un grand habitué des artistes torturés (Björk, Arcade Fire ou encore Coldplay) .
Avec une voix toujours aussi puissante, “How Big, How Blue, How Beautiful” est un album chaleureux, certes, mais qui transpire néanmoins une forme de tourment.
Sur la chanson du même nom : “C’est le premier titre que j’ai composé pour cet album, alors que je venais littéralement de terminer la tournée de “Cermonials”. Par la suite, j’ai traversé une année incroyablement chaotique et tout ce vécu se retrouve dans le disque…” .
Habitée par sa musique, Florence Welch sort un album habité par son expérience. Autant vous dire que ce n’est apparemment pas la fête tous les jours chez Florence & The Machine.
Le premier single “What Kind Of Man” et son clip ne viennent pas contredire cette analyse de comptoir :
Indice de satisfaction : 70%