Le 4ème album de Foals, “What Went Down” , est enfin sorti. Voilà la seule et unique bonne raison d’apprécier la fin des vacances ! Chronique.
Foals fait partie de ces rares groupes à l’ascension irrésistible, sûrs de leurs idées, en adéquation avec leur temps et qui délivre des performances scéniques de haute volée, à la dimension de leurs productions en studio. “Holy Fire” , leur troisième album, a affirmé leur statut, leur permettant de tourner à travers le monde et d’être tête d’affiche des plus grands festivals.
Ils nous reviennent en pleine forme et avec toujours autant de fougue et d’imagination. La bande à Yannis Philippakis a cette fois choisi James Ford de Simian Mobile Disco, salué pour son travail de production avec Klaxons, Florence and The Machine ou Arctic Monkeys. Le groupe d’Oxford a d’ailleurs déménagé dans le sud de la France, à Saint Rémy de Provence, le temps d’un hiver pour travailler leur nouvel opus.
Et même si nous étions prévenus, car sorti quelques semaines auparavant, le single “What Went Down” nous met littéralement par terre d’entrée de jeu avec ses riffs violents et saturés à souhait, et son chant électrisant. Ces poulains sont devenus de véritables chevaux de guerre.
Après le tonitruant et heavy morceau titre, qui ouvre l’album avec force et énergie, Foals revient sur “Mountain At The Gates” à des rythmes plus familiers qui ont fait son succès, tout comme pour “Birch Tree” à la mélodie d’introduction quasi jumelle (et qui ferait presque penser à John Frusciante époque “Californication“).
“Albatross” figure comme une pièce de choix sur l’album, avec son rythme entêtant et entraînant, la chanson s’étendant telles les ailes de l’oiseau à grande envergure. On se retrouverait presque surpris par les premieres secondes Kasabianesques de “Snake Oil“, qui fait écho à “Providence” de “Holy Fire” dans la recherche de sonorités nouvelles. Parlant d’écho, “Night Swimmers” sonne d’entrée comme une chute de “Total Life Forever“, leur deuxième effort, mais avec un final plus lourd, et en adéquation avec l’esprit de l’album.
La formation nous a habitué aux grands écarts et est capable d’alterner violence extrême et douceur intense, que l’on retrouve ici notamment sur “Give It All“, mais surtout sur le triptyque “London Thunder/Lonely Hunter/A Knife In The Ocean“, qui conclut l’album de façon magistrale. Ce dernier tiers nous gratifie, dans l’ordre, d’une des meilleures chansons pour accompagner vos jours de pluie de l’automne à venir, d’une chanson d’amour à la romantique lucidité (“Love is a gun in your hand” se lamente Yannis) ainsi qu’un fabuleux générique de fin au refrain à la mélancolique mélodie, qui nous met la boule dans la gorge et nous donne le frisson jusqu’à la dernière note.
C’est là toute la force du groupe, nous proposer un voyage, nous faire visiter leur domaine, leur univers. Essayer de nous toucher, de nous faire bondir, de nous émouvoir et nous faire partir. Loin.
Leur son signature garde une trace indélébile dans leur musique. Leur carrière a commencé avec des morceaux dansants, aux guitares aigües et aux rythmes joviaux. Pourtant, on se rappelle que déjà sur Antidotes en 2008, on trouvait des prémices de la direction que le groupe allait artistiquement exploiter, avec brio et la reconnaissance qu’il mérite aujourd’hui.
Au final, on retrouve Foals là où on les avait laissés, au sommet du Brit-Rock avec un album solide et équilibré, peut-être pas surprenant et moins marquant que le fut “Holy Fire“, “What Went Down” en est un parfait successeur, et nous prouve une fois de plus leur crédo : une constance dans la consistance. Qui peut se targuer aujourd’hui de jouir d’une telle discographie sans faille? Ce groupe, dans son style et sa perpetuelle recherche son/mélodie, inspire déjà et va en inspirer beaucoup d’autres, dans cette génération et celles à venir. Et personne ne s’en plaindra.
Indice de satisfaction : 85%
ricshady
3 septembre 2015 @ 15 h 57 min
Yo les poteaux! Ça rox s’t’alboum. Ca kiff mon trip. G l’slip qui vibre kom un drapo sur sont poto.ricshady la klass, Y dit tout jours bien kommen ki son trop dla boule ce group. É l grec ki chante , il es tro bien ac sa voi qui nous fait voler la teté kom si kon voler koi!. Moua ke je sui d’accord avec lui. C aussi cool que sui davant holy fire. C vrai ksa met les boules dans la gorges et ca fait mettre des frisson tout partout