Elève assis au premier rang dans une classe de rappeurs agités, G-Eazy surclassera-t-il ces petits camarades avec son deuxième album studio When it’s Dark out?
Après un nombre incalculable de mixtapes depuis ses débuts, Gerald Earl Gillum veut confirmer le succès de son premier album studio These Things Happen.
Dès les premières notes de l’album, on s’aperçoit que nous sommes en présence d’une grosse production. Beats qui claquent au bon moment, refrains léchés et collaborations à outrance. G-Eazy n’y est pas allé avec le dos de la cuillére pour cet album. L’intro passée, Random nous fait rentrer dans le vif du sujet avec son flow ravageur qui colle bien aux standards actuels. Me, Myself & I et son coté pop, annonce un single Vevo qui contrastera avec One Of Them, beaucoup plus Hip Hop. Par la suite, samples électros et couplets au piano seront de la partie pour rassurer les fans de la première heure, tandis que les moins jeunes esquisseront un sourire sur Of All Things. (reprise du célèbre refrain des Crystal Waters (da la dee la da da) de Gypsy Woman .
Mais l’innovation à un coût. La présence importante de refrains Rnb sur une bonne partie de l’album en rebutera plus d’un. Attention de ne pas passer à coté de titres plus personnels tel que Sad Boy et Everything Will Be Ok.
Comme aveuglé par la lumière des projecteurs, G-Eazy a perdu le grain de folie qui caractérisait son univers. Toutefois, le recours à un casting de poids lourds (Too $hoot, E40, Big Sean ou encore Chris Brown) fait que When it’s Dark est habilement équilibré.
When it’s Dark est un album trop propre, qui flirt avec les standards radio. A vouloir trop vite toucher le graal, G-Eazy a brulé sa plume. Il reste quand même pour moi, un artiste à suivre.
When it’s Dark par G-Eazy est sorti le 4 Décembre 2015 chez RCA Records
@hroniqué pa Zè