« Beirut » a 10 ans. Plus qu’un morceau, ces 11 minutes aussi pudiques qu’intenses ravivent une lourde symbolique dans la vie de Ibrahim Maalouf.
« En juillet 2006, j’ai décidé de rejouer Beirut. C’est ma manière de résister contre les guerres, les cicatrices et les souffrances.»
Ibrahim Maalouf est âgé de 13 ans lorsque casque audio vissé sur les oreilles, il découvre sa ville natale.
Une promenade tragiquement entachée de l’horreur des vestiges sanglants d’un attentat à la voiture piégée. Le temps passe et en juillet 2006 le compositeur franco-libanais décide d’insuffler une âme à la mélodie survenue lors de ce traumatisme indélébile. Étoffé d’un final hommage à Led Zeppelin (dont la musique diffusait dans les oreilles du jeune adolescent prenant la fuite), le titre devint alors « Beirut ».