Vendredi 25 Avril, Izia était sur la vague à Istres pour y défendre son nouvel album. Vous voulez savoir ?
Avec son troisième album, La vague, IZIA a surpris son monde en délaissant son rock 70’s pour une pop minimaliste. Ce live soulevait donc son lot de questions: comment concilier ces deux univers sur scène? Les fans de la Joplin Française seront ils séduits ? Pour la deuxième fois Izia déferlait dans la grande salle de L’Usine à Istres. On y était :
21h20: Les lumières se tamisent, les musiciens prennent place et font monter une ambiance sonore rock. Toujours dans l’ombre, Izia débarque sous les cris du public et dans un geste fait cesser la musique.
« Sous tes airs indifférents, je prends l’eau… ». La petite Higelin commence donc par Silence Radio et même si ce titre peut paraître un peu calme sur le disque, il prend une envergure bien sauvage en live. Izia n’a pas totalement délaissé le rock, nous sommes rassurés. Au dessus des musiciens trône le logo lumineux déjà présent sur l’album.
Fin du premier titre et première allocution (c’est une habitude chez l’artiste qui tchatche beaucoup durant ses concerts). Elle engueule gentiment un spectateur qui regarde trop son portable « Hey! Si tu recommences, je te le confisque ».
Vient ensuite So Much Trouble, morceau du deuxième album devenu, depuis, un classique de la star. Clairement, la fièvre monte, c’est toujours impressionnant de voir ce petit bout de femme dégager autant d’énergie et d’entendre une voix aussi puissante! Lumière rouge et éclairs blancs, la Joplin française est à Istres et ça déboîte sévère! Elle demande à la foule de se rassembler, se toucher, peaux contre peaux et sueurs contre sueurs!
On revient sur le nouvel album avec « Autour de toi » et « Bridges » dans un style plus calme, on sent d’ailleurs une petite déception chez quelques fans de rock pur et dur. Pour les autres, c’est un vrai plaisir de voir quel ampleur prennent ces titres en live!
Autre moment fort du concert: le fédérateur « Twenty Times a Day » qu’IZIA clame comme un hymne au rythme du logo qui s’affole en arrière plan. Très beau!
Et ainsi de suite: IZIA alterne entre morceaux rock emblématiques et nouveautés pop avec une aisance assez incroyable. Le tout est très fluide, passant d’un gros solo de guitare sur Penicilline à la poésie de La Vague. Le public est séduit au point même d’assister à une demande en mariage de la part d’un fan! Bon, Izia se laisse quand même quelques jours pour réfléchir !
Et voilà: après quelques monologues un peu coquins (clairement l’héritage de Papa), trois rappels et une reprise de Niagara, Izia s’en va en laissant une très bonne impression et l’envie irrépressible de se retaper sa discographie y compris, évidemment, « La Vague » qui vient de sortir.
Merci à Cyril Galliné pour les photos.