Jordan Rakei nous embrouille
Alors que certains voient dans Anderson East la nouvelle voix de la soul, Jordan Rakei nous embrouille avec son album Wallflower.
Moins barré que James Blake, le chanteur et multi-instrumentiste Jordan Rakei offre au label Ninja Tune un album sans précédent. La soul anglaise, feu! Acid Jazz a trouvé une nouvel ambassadeur classieux. Basé à Londres, Jordan Rakei est Néo-zélandais d’origine; Son album Wallflower témoigne d’une grande sensibilité d’un bout à l’autre des onze titres qui le composent. Walkflower ou quand le classicisme pop r’n’b entre en coïncidence avec une pop folk indie électro à la mode. Oui oui!
Avant de se livrer ainsi comme dans Wallflower, Jordan a collaboré avec Disclosure ou FKJ. Ses premières sorties auto-produites ont rapidement trouver un public. C’est assez simple. Il suffit de s’y plonger une fois.
On promène ici entre Fat Freddy’s Drop, Sampha, James Blake, Frank Ocean, pour citer des artistes « affinitaires ». Voilà pour l’étalage d’étiquettes et de références inhérent à l’exercice de la chronique. J’aurais aussi pu dire que je trouve ce disque super bien et c’était plié.
Jordan Rakei – Wallflower / date de sortie septembre 2017 (Ninja Tune/Pias)
#introspectif #neosoul