Troisième tour de piste pour La Roux qui relève le niveau avec Supervision. Un album solaire, simple et plus efficace.

C’est le syndrome du premier album qui est vraiment trop trop bien. Si tu te loupes au second rendez-vous, et bien la sentence est fatale. C’est précisément ce qui est arrivé à la britannique La Roux qui nous avait surpris avec un premier album éponyme fulgurant. La Roux, nous a livré une présentation « brut de décoffrage » avec son simple et spontané qui fut justement suivi d’un second opus comme qui dirait…. troublant. « Trouble in Paradise » était sur-produit qui manqué clairement d’authenticité de fraicheur.
Alors même si Supervision n’est pas aussi brutal que La Roux, (et tant mieux aussi car il était parfois difficile de l’écouter à un volume très élevé) il réussi à équilibrer les deux points de vue des deux précédents albuls. La force du premier et le coté très clean du second. Supervision est fait à partir de rythmes synthétiques toujours très 80’s pour le coup.
Mais ce qui fera toujours la force de La Roux et d’un bon album en général, c’est l’écriture des chansons. Dans cet album elle rehausse le niveau également; La Roux a pris de la sagesse et de bons ingés au passage pour capturer sa voix si particulière. Bref, C’est du La Roux, et ça tourne plutôt bien.
La Roux – Supervision / 07/02/20 (Supercolour Records)