Rétrospective des artistes oubliés par MusiK Please en 2013. Je vous livre ici en vrac les bons albums et les belles découvertes passées au travers de nos petits claviers cette année. Réparons immédiatement cette erreur afin de finir l’année en feu d’artifice. Bonnes Fêtes à tous(tes)!!
Parmi les oubliés de MusiK Please en 2013, parlons de Janelle Monae, la plus discrète des divas US nous livre un nouvel album exceptionnel. Après le très risqué Archandroïd, Electric Lady, son nouvel album, confirme Janelle Monae au firmament de la soul music, une sorte d’Andre 3000 eu féminin. Une R’n’b progressive et jouissive. Encore une fois, un must !
Après un premier album-duo assez tiède avec John Legend, The Roots a sorti en toute discrétion un autre album-duo (plutôt chaud) avec la légende Elvis Costello. Wise Up Ghost enchaine 12 titres bluesy botoxé par la batterie de Questlove et le génie musical de The Roots.
Les rappeurs de Casseurs Flowters (duo composé de Orelsan et Fringe) ont cassé la baraque cette année. La créativité du duo nous a bien fait bloqué. Un peu d’humour dans le rap français n’est pas de refus. La mort du disque est annoncée:
Plus classique, Kellylee Evans à sorti l’album de reprise de l’année. Ainsi elle s’attaque à Stromae, Eminem, Sexion d’Assaut, Kanye West.. Le tout en mode jazzy-cool avec la complicité de Eric Legnini.
2013 n’a pas été un super cru pour le Hip Hop mainstream, Outre le buzz prolongé et mérité de Macklemore & Ryan Lewis et les albums assez obscurs de Kanye West et Jay-Z, nous avons aimé le nouvel opus de Pusha T, de Wale, le premier long format de A$ap Rocky. Madlib, avec le nouvel album de Quasimoto, Yessir, Whatever, signe une petites perles au rayon du rap indé.
Moins Punky, moins sauvage, moins coloré, moins spontané que son premier opus, Ebony Bones livre un second album à la hauteur de nos attentes. Behold A Pale Horse marque la profonde immersion d’une artiste dans son propre univers. Un univers à la fois graphique, funky, électro.
II, le second essai de Moderat (la fusion des groupes Apparat et Modselektor) est une réussite. Un album tantôt introspectif tantôt pop. Une production parfaite, aussi bien au niveau des textures qu’au niveau des composition, un menu équilibré en somme.
Le plus anglais des soul men, j’ai nommé Omar a sorti un nouvel album chez Fresstyle Recodings. Une résurrection d’acid-jazz. The Man fonctionne d’un bout à l’autre sans prises de risque. On y retrouve même une version revisitée de son tube There’s Nothing Like This.
http://www.youtube.com/watch?v=Y8ZsPdJOmBQ
Mayer Hawthorne est définitivement sorti de la néo soul vintage pour nous faire un pur album actuel intitulé Where Does This Door Go. Si le second opus nous avait laissé de marbre (le crooner peinant à trouver sa nouvelle direction), ce troisième opus produit par Pharell Williams place Mayer Hawthorne en sérieux concurrent de Robin Thicke et autres Justin Timberlake.
Simple et efficace comme Disclosure qui produit un album de house music dans son plus simple appareil. La dance anglaise à la classe et le single White Noise (feat Aluna George) vous dira certainement quelque chose; Sinon écoutez notre mixtape maison en bas de ce post.
Coté ré-éditions retenons George Duke (RIP) et son fameux Don’t Let Go, la ré-édition de la discographie du groupe latin-jazz-funk Azteca ou encore de la discographie de Plastikman (aka Richie Hawtin), Virtue de Alphonse Mouzon, oui, ce nom n’est pas très vendeur mais ce mec est une étoile oubliée du “jazz-rock.
Motorhead aurait aussi dû figuré comme le seul groupe de Metal chroniqué sur Musik Please avec la sortie de leur excellent nouvel album “Aftershock“. . Pas d’article, peur de ne pas suffisamment bien connaitre l’univers de la bande à Lemmy Kilmister (groupe existant depuis presque 40 ans). Peur de dire n’importe quoi, peur de se manquer dans les influences, bref ceci est le coming-out désabusé de Rod.