Juin… son éclosion estivale (si, si !), sa fête de la musique. Et si cette année le cycle des saisons joue les capricieux, celui de la musique affirme sa valeur sûre. En voici une esquisse avec notre sélection Please du mois.
BD Harrington : The Diver’s Curse
Après une première conception en solo, l’irlando-canadien BD Harrington a finalement enregistré « The Diver’s Curse » avec des musiciens… anglais. Au programme, des ballades marquées par le maître Leonard Cohen, avec quelques réminiscences Mark Everett (Eels) sur certains titres. Que du bon quoi ! Déprimés s’abstenir, bien sûr.
onDeadWaves
Polly Scattergood et James Chapman se croisent sur un festival londonien. Ils jouent ensemble avec une complicité tellement évidente que le projet onDeadWaves se cristallise dans la foulée. Dans cet univers electro pop folk, le duo anglais trame une idylle mélancolique happant en douceur. Un premier album qui ne laisse pas indifférent.
Duende : Jugarse la vida
Salsa, Tango, Merengue, Ska , Reggae, hip hop.. La sono mondiale comme dirait l’autre. Mais ne vous y trompez pas, les textes sont sombres à l’image de la pochette un brin « métalleuse ». Mais pas vraiment flamenco, même si c’est de là que vient le mot Duende (transe flamenca). Jugarse la vida: « Se jouer de la vie »… en musique.
Devildriver : Trust No One
Devildriver est l’exemple même du groupe parti trop vite, trop fort. Combo majeur de la scène metal des années 2000, la formation s’est rapidement essoufflée au fil des années. Le nouvel album « Trust No One » est l’occasion de nous présenter un nouveau line up fraîchement amputé de deux membres fondateurs. Beaucoup plus digeste que son prédécesseur, ce septième album va vous offrir un agréable moment de headbang !
Mac Mil
ler : Best Day Ever
En 2011, Mac Miller se révèle aux yeux du monde avec sa plus belle mixtape Best Day Ever. Cinq ans plus tard, le rappeur sort une version remasterisée sous forme d’un album. 16 titres à la production irréprochable (pas moins de neuf producteurs !) disponibles en streaming et téléchargement. L’occasion de (re)découvrir des bombes comme « Donal Trump », « She Said » ou encore le sublime « Best Day Ever (BDE Bonus) ».
Fiona Brice : Postcards From
Après avoir collaboré dans tous les styles et avec les plus grands (Placebo et Kanye West, entre autres), Fiona Brice s’octroie une parenthèse solo. Avec le bien nommé « Postcards From », la compositrice britannique nous délecte de 10 plages instrumentales comme autant de souvenirs urbains. Un album intime et précieux.
Pala
ce Winter : Waiting For The World To Run
Derrière Palace Winter se cache le duo Carl Coleman et Caspar Hesselager. Le premier chante et joue de la guitare, le second s’attèle aux claviers ainsi qu’à la production. Le résultat se révèle surprenant de fluidité : 9 titres progressifs à la croisée pop/rock, empreints d’une légèreté atmosphérique dans laquelle on se laisse flotter volontiers.
Sherwood At The Controls : volume 2 (1985-1990)
Le légendaire producteur Adrian Sherwood triturait le dub bien avant Massive Attack, mais il signait aussi des mixs plus electro, expérimentaux (NIN, Cabaret Voltaire, Einstürzende Neubaten, Sugarhill Gang, Lee Scratch Perry…). Ce deuxième volet de Sherwood At The Controls (le N°1 se focalisait de 1974 à 84) explore une période rarement ou jamais ré-éditée. #éclectique
The Temper Tramp : Thick As Thieves
Le départ d’un de ses membres fondateurs n’aura pas empêché The Temper Tramp de conserver sa vivacité rock caractéristique. Avec « Thick As Thieves », la formation australienne se fait plus directe, péchant aussi parfois par excès de convenance. Le prédécesseur éponyme n’est donc pas surpassé mais le plaisir demeure au rendez-vous.
Plaid: The Digging Remedy
Fidèle au label Warp sans jamais avoir été en tête de gondole, Plaid poursuit son chemin et ses expérimentations pop. Sorti le 10 juin 2016, cet album chasse l’ennui. Truffé de variations rythmiques, de mélodies chaudes et de textures bien electro… On reste chez Warp !