On aime ou on aime pas, mais on dit pas “Beurk”!! C’est un peu la politique de MusiK Please; Si nous n’aimons pas, et bien nous n’en parlons pas. En cette fin d’année 2013 voici en vrac les artistes qui nous ont bien déçu cette année et dont nous n’avons naturellement pas ou peu parlé :
The Weeknd avait fais le buzz sur la toile en 2012.Le premier album officiel a donc naturellement vu le jour. Ce mélange de R’n’b mielleuse et de pop électronique semble atteindre ses limites.. Autant s’écouter un bon vieux Michael Jackson ou du Frank Ocean.
Kings Of Leon était l’un des groupes Rock les plus attendus de l’année avec la sortie de leur nouvel opus “Mechanical Bull” . Ce sera l’une de nos plus belles déceptions de 2013 car ils ne nous ont toujours pas réconcilié avec le Rock si charismatique de leur début. Hormis quelques fulgurances trop rares, il ne se passe rien. Les Riffs sont aussi prévisibles qu’un chapeau sur la tête d’un texan. On s’ennuie ranch ferme !
James Lidell tend à s’essouffler lui aussi. Certes son dernier album est “Princier” à souhait, mais imiter du has been sans le sublimer ne présente pas un grand intérêt. Les chansons aussi sont difficiles à mémoriser.. J’ai beau l’écouter, je m’ennuie.
Stereophonics auraient pu saisir le revival pop/rock ambiant mais force est de constater qu’ils ont clairement perdu toute inventivité. “Graffiti on the Train” est fade, les mélodies peu inspirées et dépassées. Malgré des efforts et tentatives de renouveau, tout sonne déjà trop vieux pour faire la différence. Dommage.
John Legend continue de s’enfoncer dans une soul tiède et insipide. Malgré l’appui de Kanye West à la production. Son dernier album parait bien trop long. A l’image de sa pochette, John Legend fait de la musique à l’eau de rose un peu prétentieuse.
Le fantaisiste et non moins génial Sébastien Tellier signe l’album le moins indispensable de sa carrière. En dehors de son auto-plagiat réussi de “La ritournelle” intitulé “L’amour Naissant“, Confection nous fait d’avantage penser à la B.O. de Narco qu’à un véritable album.
Justin Timberlake nous a fait longuement patienter avant de nous offrir sa dernière livraison. On s’attendait naturellement à une grosse gifle. Il y a heureusement quelques tubes bien sentis dans ce (trop long) double LP, mais l’ambiance générale est largement passéiste, on est loin du 20/20. Justin Timberlake reste fidèle à lui même mais nous sers du réchauffé, du Timbo old school. Cet album aurait pu sortir il y a 10 ans, un bon 10/20. PS: Attention de ne pas attraper le syndrome de Prince.