Liberato, le nouveau souffle venu d’Italie
En France, Jul et Soprano remplissent des stades. En Italie, c’est le napolitain Liberato. Il vient de sortir un nouveau single avec 3D de Massive Attack.

En Italie, les ventes et les compteurs de Liberato rivalisent avec Madonna. L’artiste avance masqué et de nombreuses rumeurs et spéculations circulent à son égard. À la manière de Romain Gavras, Libérato clippe des communautés à part, des minorités majoritaires; Des immigrés cubains aux tifosis du SSC Napoli.
Sur une bande son trap, Liberato illustre la jeunesse de son époque; Souvent à Vespa et sans casque. Il chante en napolitain et incorpore de la tarentelle et des sérénades dans son rap. Sa formule mélange le hip hop, vecteur culturel de la mondialisation, à la musique traditionnelle italienne.
3D, membre éminent de Massive Attack, tenait à honorer ses racines napolitaine en signant ce featuring sur le titre: We Come From Napoli. Une fierté qui nous fait penser à notre Naples à nous; Marseille.
Pour son premier concert dans à Naples, Liberato tenait à ce que celui-ci soit gratuit (sponsorisé par Converse tout de même); Tout un symbole.
«Liberato montre un visage positif de notre ville,
Le Monde
loin des clichés véhiculés par la série Gomorra. La misère, je sais ce que c’est :
mon jumeau a émigré en Allemagne pour trouver du boulot, j’ai commencé à
faire le pizzaïolo à 14 ans… Je vous assure que les clips de Liberato sont plus
proches de notre quotidien que ces histoires de drogue et de malfrats.»

La presse internationale présente cet artiste comme l’un des secrets les mieux gardés d’Italie. En 2 ans, il s’est imposé comme une figure culturelle incontournable chez nos voisins trans-alpins. Certains le comparent même à un certain Banksy. Le mystère sur son identité reste entier. Son producteur espère le convaincre de collaborer avec des musiciens proches de son univers, comme Stromae ou les Daft Punk.
#lemasqueestàlamode