Lionheart revient pour vous faire sauter les plombages avec Love Don’t Live Here
Voilà maintenant plus de 30 ans que le mouvement hardcore perdure et inonde le marché actuel avec un Deathcore surexploité. Il est donc normal que des groupes Hardcore traditionnels aient du mal à se tailler la part du lion dans tout ce marasme.
Malgré cela, il existe des groupes comme Lionheart qui, avec persévérance et originalité, réussissent à sortir du lot. Nos gaillards originaires de Californie, officient depuis 2004 dans un Hardcore moderne, fortement influencé par Hatebreed, Biohazard ou encore Terror.Avec de nets progrès niveau chant, Rob Watson pose sa rage avec justesse dans la plus pure tradition. Il ira même jusqu’à apporter une pointe de flow hip hop, rajoutant une certaine énergie. Riffs précis et beatdowns seront de la partie, assurés par Evan Krejci et Rob McCarthy pour inssufler un rythme soutenu à l’album. Rassurez-vous, niveau batterie, Jay Scott claquera les fondamentaux à grands coups de double pédale. La basse ne sera pas en reste avec la maitrise de Travis Scott.
Onze titres puissants, poussés par une production de bonne facture, même si je ne suis pas fan des fondus en fin de piste. Il ne manque plus qu’une tournée survoltée, pour donner ses lettres de noblesse à Love Don’t Live Here. Des titres comme Dead Wrong et Keep Talkin’ viendront assurer le show à grands coups de Circle Pit et autres Mosh Pit.
Avec Love Don’t Live Here, Lionheart ne réinvente rien, mais dépoussiére le genre. La qualité générale de l’album saura trouver son public et ravir les puristes. Reste maintenant à voir si les performances scéniques seront à la hauteur de l’album.
INDICE DE SATISFACTION :76%
Love Don’t Live Here est sorti le 22 janvier chez LHHC Records/BDHZ
@hroniqué par Zè