Loverman dévoile son nouveau single « Candyman ». Un morceau dont le romantisme patent conforte plus que jamais ce nom de scène opté par le songwriteur Belge.

Quelque part entre Leonard Cohen et Tamino. Voilà comment l’on pourrait situer Loverman. James de Graef (son vrai nom) semble avoir tourné la page du rock franchement décalé de son ancien groupe Shht. Déployant désormais un climat ténébreux, magnifiquement habité par son timbre caverneux.
A l’instar de l’envoûtant « Candyman ». Chanson crépusculaire au minimalisme aussi soyeux qu’abouti.
Loverman
« Candyman peut signifier beaucoup de choses; il est le le feu qui apporte de la joie à la fête. Il marche dans l’amour, sans être sûr de ce que cela peut signifier. Votre Candyman est un vagabond. Vous pourriez l’apercevoir, le voir vaciller, s’enflammer. Cette chanson, un hymne autant qu’un réquisitoire contre ce Candyman, est comme un miroir. Elle me dit, à moi, son créateur, une ou deux bonnes choses. J’aime mon Candyman. Comme vous pouvez aimer le vôtre. Comme je pourrais aimer le vôtre. Comme vous pouvez aimer le mien. Le feu de la vie qui brûle en chacun de nous. Votre Candyman n’a pas peur de montrer sa force vitale. Son amour de la vie. Plus que la plupart d’entre nous, il sait ce qu’il attend de la vie. Et nous pouvons rester là, à regarder, à apprendre et à le regarder brûler, à s’amuser. Lui-même, apprenant une chose ou deux, et trouvant peut-être le bonheur en chemin. »
#ReconversionRéussie