Focus sur le premier album de The Madcaps, groupe rennais qui sort son premier album chez Modulor, Howlin Banana et Beast Records.
Indice de satisfaction: 73%
Un Garage/rock 60’s insouciant et rafraîchissant, voilà la promesse de The Madcaps!
Fondée en 2013 par Thomas Dahyot, la formation tire son nom d’un album solo d’un certain Syd Barret « The Madcap Laughs ». Ces Rennais se définissent eux-mêmes comme maboules et zinzins ont comprend mieux alors pourquoi ce premier LP fût enregistré dans une ancienne porcherie! De là à dire qu’ils ont fait un travail de cochon, il n’y a qu’un pas… Que je ne franchirais pas car, bordel, que c’est bien fait!
10 titres efficaces où le quatuor ne tombe jamais dans la facilité de rendre l’enregistrement volontairement brouillon pour camoufler une composition trop fade! Non: ici c’est la musique d’abord, qu’elle soit Fuzzy (High School Trouble Maker) ou CaliforniaPop (Emily Vandelay). The Madcaps soigne son écriture. A l’aise sur les ballades autant que sur les morceaux plus speeds taillés dans l’urgence, l’écoute n’est jamais ennuyante et permet de faire un voyage dans le rock des années 60 avec une production modernisée.
L’album est propre et ça fait un bien fou! Dans une période où tout les ingés son se croient obligés de mettre 8 effets par potard parce que « ça le fait », chez The Madcaps, on entend distinctement le chanteur et rien que ça: c’est rare. Juste ce qu’il faut de reverbe et peu de saturation sur les guitares et Basta! Ça sonne parfaitement!
Difficile d’en dire plus. La musique de The Madcaps fait du bien: il faut l’écouter assis sur une terrasse, une bière fraîche à la main ou en rentrant d’une journée pourrie à fond dans la Twingo ou encore sur une plage en préparant un barbecue… ou…. Bref The Madcaps ça s’écoute!
avril 16, 2015 @ 3:58
Petite précision : c’est le EP qui s’est fait enregistré dans une ancienne porcherie. Ils ont beaucoup grandi depuis, le LP a été enregistré dans un ancien poulailler.