Le nouvel album de Matthew Herbert, The End Of Silence (Accidental Records), est à comme à l’usage, une oeuvre conceptuelle. la frontière entre musique et performance est quasi-invisible. N’en déplaise aux fans de la house intimiste qui a fait sa réputation.
The End Of Silence se compose de 3 longues pistes sobrement intitulés Part 1, Part 2 et Part 3. 3 pistes réalisés à partir de bruits. Des bruits oui, mais des bruits qui ont un sens. Ici c’est en Lybie que Matthew Herbert est allé capturer des sons en compagnie d’un photographe de guerre (Sebastien Meyer).
Après la trilogie One, Herbert continue son parcours de militant sonore, d’activiste du sampler, d’artiste contemporain. L’homme continue de se faire plaisir et tend tout de même à oublier le notre. Une expérience.