Aujourd’hui nous avions le privilège d’écouter en avant première le dernier album de Metronomy : SUMMER 08.
Mais pourquoi Summer 08 ?
À priori en référence à un fameux été 2008 resté gravé à jamais dans la mémoire de Joseph Mount où il passa ses meilleures vacances qu’il aurait voulu garder ainsi à jamais avec ses amis. Mais voilà tout à changé depuis 2008.
Métronomy nostalgique ?
L’écoute de Summer 08 initialement prévu en extérieur au soleil n’aura lieu finalement que sous une pure bonne grisaille parisienne. Qu’à cela ne tienne.
Cet exercice qui consiste à faire la critique d’un album dés sa première écoute n’est jamais aisé.
Mais disons le tout de suite les choses sont rendu plus simple avec Metronomy. D’abord parce que vous vous en doutez peut être (surtout si vous avez déjà entendu le single « old skool ») on a affaire à du Metronomy dans le son et dans l’ambiance.
L’ouverture de l’album est assez magistrale, féerique annonçant comme un spectacle qui va se dérouler sous nos oreilles avec des décalages et des contretemps rythmique de grande maitrise. Le tout accompagné d’effet sonore venu tout droit des dessin-animés intergalactiques de notre enfance. Tout ça devrait normalement tomber dans la ringardise mais sous la manette de Metronomy ça devient un vrai effet de style très esthétique.
Pris dans l’écoute cosmique j’ai rien noté concernant le second morceau Miami Logic si ce n’est qu’il m’a paru court.
Mais me voilà vite revenu avec le troisième morceau « Old skool » le single de l’album mixé par Mixmaster Mike des Beastie Boys que vous pouvez écouter ici : d’ores et déjà un must have qui révèle tout le talent de Metronomy et qu’on pas fini d’entendre.
Morceau suivant « 16 beat » un morceau très enjoué et rythmé comme l’indique son titre.
« Hang Me Out To Dry » en featuring avec la chanteuse Robyn, un morceau très féminin aux ambiances eigthies. Très séduisant.
A suivre encore une très bonne impression pour « My House » ainsi que pour « Night Owl ».
Les deux derniers morceaux «Love’s Not An Obstacle » et « Summer Jam » semblant avoir surtout un effet clôture de l’album.
Si comme moi vous étiez un peu déçu à l’écoute de « Love Letters » préférant de loin le génial « English Riviera » vous aimerez aisément « Summer 08 »
En résumé pour une première écoute on peut dire que l’on est emporté dans cet intemporalité métronomique qui moi m’a ravit. Je suis très impatient de retrouver cet album dés le 01 juillet.