Cabasse a sorti The Pearl Akoya, une enceinte qui concurrence la Phantom de Devialet. Nous avons eu la chance de l’essayer pendant plusieurs jours. Nos impressions:

La première impression
Dès le déballage de la bête, on se sit que « c’est du lourd ». Et on ne vous dit pas ça parce que l’enceinte pèse 6 kilo, non non.. Ce poids important (mais trois fois moins élevé que sa grande soeur The Pearl sortie fin 2018) est une condition sine qua non si on veut des basses dignes de ce nom. Non, dès le déballage on a à faire un gros bijou: La sur-housse qui recouvre la sacoche de transport sur mesure et enfin la housse dans la housse qui protège l’enceinte. Un mot nous vient à l’esprit : « Mon précieux«
Etant donné le prix de l’enceinte (1490€), nous n’en attendions pas moins. Cabasse arrive sur un segment d’enceinte connectée haut de gamme qui méritait bien un conditionnement et une apparence bluffante. En effet, question design, l’enceinte The Pearl Akoya n’a pas à rougir face à la Phantom Devialet. Sa forme sphérique lui permet même de s’intégrer plus harmonieusement dans notre intérieur. Surtout lorsqu’on a a deux exemplaires comme ce fut le cas lors de notre essai. Les deux sphères s’intègrent un peu partout dans la maison. Plan de travail de la cuisine, table de nuit de la chambre à coucher et bien entendu elles trônent aussi fièrement et discrètement dans votre salon. On peut parler de discrétion surtout au regard de ses performances assez incroyables. Sa taille est de 220 x 220 x 220 mm.

Si son poids et sa taille ne sont pas vraiment rikiki, les performances des enceintes The Pearl Akoya sont énormes. Rappelons avant tout qu’il s’agit d’enceintes actives; qui se passent donc d’ampli et qu’il faut brancher sur secteur. Alors une fois branchée et connectées (via Bluetooth, Wi-Fi, Ethernet RJ45, entrée optique SPDIF, entrée analogue RCA, port micro-USB) le temps est venu d’écouter. D’habitude on part à la recherche de titres qu’on connait par coeur pour pouvoir comparer ce qui est comparable par rapport à nos systèmes d’écoutes habituels, par exemple le titre Il Feel It Coming de Daft Punk & The Weekend, ou Dark Side Of The Moon de Pink Floyd. Mais dans ce cas présent le balayage aléatoire de la playlist nous laisse déjà rêveur.
Que ce soit la soul vintage de Al Green, le hip hop sans lubrifiant du dernier album de Run The Jewels, ou la Ritournelle de Sébastien Tellier; On est subjugués. Ces enceintes à la forme originale n’ont rien à envier à de bonnes vieilles enceintes colonnes ou bibliothèque High Fidelity; Et ce, sans ajout d’un caisson de basses. Le résultat est impressionnant. Pourtant avec un salon d’une hauteur de plafond de 3 mètres nous avons connu pas mal de « déceptions » avec les différentes enceintes connectées qu’il nous a été amené de tester.
Une fois le calibrage automatique effectué (et même sans passer cette étape) le rendu nous a assis. Ou plutôt nous a levé; Avec une irrésistible envie de danser. Car disons le! The Pearl Akoya n’est pas une enceinte complémentaire. C’est vraiment un haut parleur polyvalent qui comblera autant vos instants de dégustations musicale que vos soirées dansantes.

Alors petit bémol: Si on retrouve presque tout les services de streaming compatibles (Spotify, Deezer, Qobuz, Napster, Tidal) avec l’application dédiée StreamCONTROL, pas encore de Apple Music en Wi-fi. Un détail qui va être corrigé par la firme bretonne lors de la prochaine mise à jour nous dit-on. Rassurez vous; En Bluetooth tout ce qui sort de votre smartphone pourra être lu par The Pearl Akoya. Y compris les vidéos youtube même si le temps de latence entre le son et la vidéo ne sont pas idéales pour un tel usage. Enfin, pour en finir avec ce qui fâche. Là ou les produits apple et beats se synchronisent par simple contact. La mise en place de la connectivité, l’appairage, la configuration en stéréo demandera quelques minutes.

Quelques minutes vites oubliées face aux performances des enceintes; qui seront compatibles en multiroom si vous disposez d’autres équipements Cabasse. C’est notre cas avec un ampli StreamAMP, et le tout fonctionne ensemble à merveille. De plus sans parler d’égaliseur, il est possible de personnaliser le rendu de vos Pearls en 5 modes distincts. L’enceinte gère naturellement tous les formats MP3, FLAC, WAC, ALAC, WMA, AIFF .
la dernière impression
En somme, à part l’absence provisoire de Apple Music, et une interface austère sur PC, les enceintes The Pearl Akoya intègrent la technologie tri-coaxiale propre à Cabasse. Une approche inégalée qui élargit le spectre des musiques que l’on peut écouter avec « du Cabasse ». Là ou la marque est LA référence en matière de musique classique et de jazz; les musiques électroniques ne sont pas en reste. Quant à la puissance (1050W RMS), elle est au rendez-vous sans rogner sur la qualité. Un must !