MusiK Please se penche sur l’enfant terrible du nord. Ozark Henry. Retour arrière sur son album Paramount sorti en 2015 en collaboration avec l’Orchestre national de Belgique.
Petit rappel biographique: Le compositeur pop belge Ozark Henry (né Piet Goddaer en 1970) a été révélé dès son album Birthmarks en 2001. Fils prodige du compositeur classique et jazz Norbert Goddaer, Ozark Henry est loin d’être “un fils de”. Son CV est impressionnant il a collaboré avec Sarah Bettens de K’s Choice, Geike Arnaert de Hooverphonic, Jasper Steverlinck de Arid. Son quatrième album The Sailor Not the Sea (2004) entre rapidement dans les classements belges. At Sea rencontre un grand succès à la radio notamment dans l’émission Pop-rock station by Zégut où la chanson est restée près d’un an en tête de la playlist.
Avant de travailler ensemble sur Paramount, L’Orchestre National de Belgique et Ozark Henry ont collaboré pour la première fois en 2012, lorsque l’orchestre a demandé à l’artiste d’être le visage de son 75e anniversaire. Seconde collaboration donc avec le projet Paramount, duquel émerge le premier single Heroes, cover de David Bowie.
L’album Paramount débute avec This is all I have, une balade mélancolique sur une orchestration classique, tout en douceur. We can be heroes reprend, avec beaucoup d’émotion, le classique de David Bowie et Brian Eno. At sea, un des plus beaux morceaux de son répertoire, est transcendé par ces nouveaux arrangements afin de nous emmener très loin. Avec Paramount, les instruments pop/rock traditionnels ont été écartés pour laisser place à l’ensemble symphonique et la voix du Courtraisien.
Évoquer Ozark Henry, c’est penser à une voix grave, profonde, mais aussi à une musique profonde, suggestive et quasi cinématographique. Paramount (Sony Music) en est l’expression.