Je sais, cela vous parait complètement improbable mais c’est vrai! La chanteuse Laetitia Larusso a survécu. Elle a même réalisé Untouchable, un titre avec le leader de Cypress Hill.
Je sais, cela vous parait complètement improbable mais c’est vrai! La chanteuse Laetitia Larusso a survécu. Elle a même réalisé Untouchable, un titre avec le leader de Cypress Hill. B-real serait tombé si bas ? Ou Larusso ne nous a-t-elle pas encore montré l’ampleur de son talent ?.. Pas d’embrouilles..
Sampler les Daft Punk devient une recette à succès du coté US de la force. Jazmine Sullivan a sorti son premier album. Son hit ‘Dream Big‘ sample le titre « Veridis Quo » des Daft Punk, sera-t-il le tube de l’été ?
L’histoire de l’art est un éternel copié-collé, et cet emprunt à nos ambassadeurs de la musique électronique française succède au titre ‘Touch It‘ de Busta Rhymes (2005) qui fut le premier à enclencher le pas ;Un hommage auquel les Daft Punk ont fait un clin d’œil lors de leur dernière tournée en programmant furtivement ce fameux beat de Busta dans leur live.
Car contrairement aux dires des puristes, les ‘Dafts’ ne se sentent pas souillés par ces usages. Même contre un gros chèque, le duo français ne se prive pas de poser son véto si le résultat n’est pas à la hauteur. Comme dans le cas précis du remix putassier de ‘Around The World‘ par Will I Am qui restera heureusement lettre morte.
Outre l’entrée fracassante de Jazmine Sullivan (la petite protégée de Stevie Wonder, produite par Missy Elliott et Salaam Remi) D’autres acteurs de la scène hip hop et r&b américaine ont samplé Daft Punk, le plus célébre est sans doute ‘Stronger‘ de Kanye West (2007) qui leur a même ‘piqué’ les masques pour ce clip et s’en influence carrément dans son excellent ‘808 Heartbreack‘
Mais Attention, L’opération ne marche pas a tous les coups, Janet a essayé en 2008 (‘So Much Betta‘) mais ça n’a même pas fait un single!…La crise ! (Je préfère oublier le duo Baganlter / 113)
Une playlist autour de tout ça arrive bientôt dans le podcast!
Avis aux amateurs de gros son! Le nouvel album de Dälek est dans les bacs depuis le 27 janvier, Gutter Tactics, édité sur le label de Mike Patton (l’ex-leader charismatique de Faith No More) Ipecac Recordings.
Après un passage virevoltant entre punk et noisecore, le duo Dälek / The Oktopus nous revient avec un album dans la droite lignée de la fusion noisy/hip-hop qui a marqué les années 90. Le son électro-rock porté par une basse teintée dub, enrobe le flow du MC new-yorkais en vous projetant dans un univers urbain assez dark, il faut le reconnaître.
A la croisée des chemins entre le Wu Tang naissant, Mogwaï et Aphex Twin, cet album ravira les oreilles de ceux qui osent se frotter à de nouveaux univers musicaux, sans crainte d’y laisser quelques cils vibratiles…
Vous trouverez 5 titres en écoute sur leur Myspace ainsi que la liste de leurs nombreuses dates en France pour 2009, tournée qui démarre en mars prochain…
Ci-dessous, la vidéo de Paragraphs Relentless, extrait de leur précédente production Abandoned Language en 2007.
Quand BRNS s’adonne au hip-hop, le résultat s’intitule « Familiar ». Un single innovant porté par un clip joyeusement foutraque !
« Celluloïd Swamp », le quatrième album de BRNS paraîtra cet automne. En attendant, une chose est sûre : le groupe Bruxellois ne manque d’inspiration ! Tout du moins sur ce premier extrait où il expérimente sous un climat franchement hip-hop. Feu une collaboration heureuse avec Carl Roosens (Les hommes-boîtes) qui pose son flow vitamino-déjanté. Tandis que la trame musicale brille d’audace, amalgamant sans pudeur synthétique avec une petite section cuivre (dont le trombone est assuré par Catherine De Biasio, sœur jumelle de Mélanie).
HER Love, le nouveau titre de Common est une pure déclaration d’amour au hip hop. Avec ce titre featuring, Daniel Caesar et Dwele annoncent un retour de qualité.
Le plus philosophe et le plus poète des rappeurs US se fend d’un titre exceptionnel. À lire entre les lignes et à écouter en paix. Heureusement qu’il existe des Common pour fédérer cette formidable culture hip hop et ses générations. Car le rappeur ne fait pas du sur place. Il n’a pas une vision du hip hop comme un truc arrêté! C’est une langue vivante et Common remercie autant Cardi B que Tyler the Creator pour la faire encore vibrer.
Figure underground du hip-hop marseillais, Labo Klandestino sort un premier album qui sent bon les années 90.
Ahhhh, la belle époque du rap des années 90 à Marseille. IAM et la FF bien sûr mais aussi Faf la rage, le 3ème oeil… On a tous baigné dedans. Labo Klandestino lui, a bu la tasse et depuis il n’a jamais lâché ce son si caractéristique. Producteur depuis des années dans son Labo, Fred Klandestino a travaillé avec Dj Djel, Imothep ou encore Faf Larage. Aujourd’hui il sort un premier album qui est l’apothéose de ses années de collaboration.
Tout le monde est là. Les amis de longue date bien sûr, avec Dj Djel qui chauffe ses platines sur le premier morceau. Mais aussi les artistes coups de coeur de Klandestino tel que Franz Von et KOG sur le single Take It Easy. Une vingtaine d’artistes multi-horizons ont participé à ce disque.
G-Funk, NeoSoul, Rap & Rnb… Fred Klandestino a choisi de ne pas choisir. Il laisse aller son cerveau de Beatmaker là où l’inspi le mène. Ca donne 14 titres très variés, un best-of des années 90 qui fait dire que « c’était quand même une belle époque! ».
Labo Klandestino – Labo Klandestino / date de sortie 7 Juin 2019 (Uptone Records)
On vous le dit, on vous le répète depuis des lustres. Les Black Eyed Peas reviennent au hip hop! C’est le premier titre de Masters Of The Sun Vol1.
Car Masters Of The Sun se déclinera en deux volumes. Cette première livraison tient bien ses promesses. Du Black Eyed Peas comme à la première heure. Avant leur période pop-dance en compagnie de Fergie. Les BEP ont resserré l’effectif pour réunir le trio initial.
Du haut de ses 20 ans, le groupe nous sert du bon rap aux bpm rapides pour l’époque. Will I Am, toujours aux commandes en terme de production n’a pas cédé aux sirènes de ta trap et autres tendances auto-tunées. Le beat, le rap et le sample. Simple, basique. Où plutôt LES samples; BEP échantillonne le refrain de Soul 2 Soul dès le premier titre. « Back To Life, Back To Reality » ! Mais surtout Back 2 Hip Hop.
On retrouve aussi des samples de Bob James et des Beastie Boys, sur New Wave, ou encore Suzanne Vega et son DNA. De nombreux clins d’oeil à la pop sont présents bien sur, car Will I Am ne lui a pas totalement tourné le dos. Il a bien l’intention que son message touche le plus grand nombre; La masse qui le connait. Bénéficier d’une telle audience pour lui raconter des tra-la-la n’est plus dans ses plans.
Cela faisait huit ans que les Black Eyed Peas nous avaient abandonné avec The Beginning, certainement leur plus mauvais album en date. Et ce retour dans le noir (à l’image de la pochette en noir et blanc) est à la hauteur de nos attentes. Hip Hop et positif à souhait. Espérons que cette décision ne replongera pas le groupe dans l’obscurité.
Nous sommes la preuve que le rêve américain existe encore«
Pour les accompagner dans ce nouveau départ les chanteuses Esthero, Nicole Sverzing mais aussi de gros calibres du rap comma Nas, Slick Rick, Phife Dawg, Ali Shaheed Muhammad de A Tribe Called Quest, et Posdnuos, de De La Soul. Les Native Tongues ont répondu présent.
Black Eyed Pease – Masters Of The Sun Vol 1/ 26/10/2018 (Interscope-Universal)
C’est LA sensation de la rentrée! Après Strangers Things cet été, Netflix refait du bruit avec The Get Down, une mise en image de la naissance du hip-hop à New-York.
Rassurez vous MusiK please ne s’oriente pas vers la critique de série! Nous avons suffisamment de boulot avec les différentes sorties, live report et autres pétages de plomb megalo-génials de Kanye West! En revanche quand une série se penche sur le berceau du hiphop avec dès le premier épisode les apparitions de Kool Herc, Afrikaa Bambaataa et Grandmaster Flash on doit répondre présent! Ce dernier est d’ailleurs producteur exécutif de la série tout comme NAS qui a bosse sur l’habillage musical.
On retrouve également NAS au mic puisqu’il tient le rôle de Mr. Books le narrateur de la série. Dès la piste 2 rule the world il plante le décor dans lequel se déroulera The Get Down. Un NYC de 1977 en sale état balançait entre gangs et industriels véreux. Mais revenons en à la tracklist: Janelle Monae, Christina Aguilera, Leon Bridges et Michael Kinawuka… Du beau monde pour un mélange de soul, funk et pop, « Great Black Music » quoi!
A noter qu’on retrouve aussi sur la BO deux fistons de Will Smith, Jayden et Justice qui tiennent les rôles principaux de The Get Down.
QuestLove, le talentueux batteur de The Roots a donné 40 raisons qui confirment qu’en bien des points, oui ! Prince était hip hop malgré lui. Nous les avons compilé en 15 points.
Quoi? Prince serait un pionnier du sacro-saint hip hop? Après la chute morale d’Afrika Bambaataa accusé de pédophilie en avril 2106 (mais toujours présumé innocent) on est en droit de ré-inventer l’histoire? Vous ne trouvez pas ?
Alors évidemment, Prince était un précurseur, un défricheur, un iconoclaste; Ce n’est pas nouveau et son décès soudain et précipité nous l’a bien rappelé. Savez vous que son CV pourrait faire rougir, pâlir bien des rappeurs? Son attitude rendait Prince hip hop malgré lui. On ne va pas vous livrer ici es 40 raisons (elles sont toutes énumérées en bas de l’article dans la langue de Shakespeare) mais voici déjà les raisons plus frappantes inspirées par le listing publié sur l’Instagram de QuestLove.
Le milieu social: Prince revient de loin. Il a surmonté la pauvreté, vient d’un foyer en dérive et a fait de sa couleur un avantage.
C’était un « bad boy« , Il avait des clashs avec ses pairs et avait pas mal de « haters ».
Il avait un max de pseudonymes, The Artist, Love Symbol etc…
Un accès limité à la musique l’a poussé écrire son propre langage musical
Il a fait monter les autres avec lui et mis son crew aux affaires.
Il accordait une importance capitale aux faces B
Il était ‘ »ghostwriter » pour de nombreuses personnes, il composait, produisait, pour d’autres que lui.
Producteur et productif: Il pouvait faire un album de A à Z en moins d’une semaine.
Il mettait sa musique sur le web en un temps record.
Il changeait de look constamment.
C’était un fin programmateur de boites à rythmes, un des ses instruments de prédilection, et de synthétiseurs.
Parental advisory. Explicit Lyrics, Prince refusait la conformité et disait des gros mots dans ses chansons
Il se positionnait politiquement dans ses textes (sur le port d’arme, la guerre, dieu, les politiciens…). Prince jouait avec les tabous afin de les rendre « mainstream » et acceptable.
Il « fabrique les histoires », des anecdotes dans l’intimité pour maintenir la presse en haleine. Il entretenait constamment le mystère, iI savait créer le buzz.
Il est né et il est mort dans le Minnesota. Fidèle à son ‘tiequar’ Minneapolis représente!
