Printemps de Bourges (Detroit, Metronomy, #Fauve, Girls in Hawaii)
Retour au W, ce grand chapiteau monté à l’occasion du Printemps de Bourges ou se produisait Stromae mercredi. Voici le Live Report de cette troisième soirée de concerts. Au programme : Detroit, Metronomy, #Fauve et Girls in Hawaii.
Girls in Hawaii ouvre le plateau. 40 minutes leur sont accordées devant un public pas forcément acquis à leur cause. Aussi, la bande à Antoine Wielemans joue les titres phares de ses trois albu ms. Pas de balade ce soir, Girls in Hawaii joue son coté le plus rock. C’est frais, enthousiasmant, et les deux nouveaux membres (Boris à la batterie et François à la basse) s’intègrent parfaitement au groupe. Des entrées en matière comme ça, on en redemande.
Place à #Fauve, la hype du moment. Sur une musique gérée par ordinateur, le chanteur débite son flow de paroles désabusées en arpentant la scène du W visiblement bien trop grande pour lui. Le guitariste quand à lui semble prendre son pied à jouer le même accord pendant 3 minutes. Les lumières sont quasi inexistantes et les photos officielles sont interdites. Autant dire qu’on a adoré… Mais les avis étaient partagés dans la salle. Conflit générationnel sans doute…
Retour à de la musique avec Détroit, le nouveau groupe de Bertrand Cantat. Pour enrichir le post de Betty, ici le set est plus court et concentré sur le disque du groupe. Même introduction poignante « Ma muse – Horizon », avant « Le fleuve », une des meilleures chansons de Noir Désir. Quoi de plus normal quand on s’appelle Détroit ! « Sa majesté » reçoit l’apport d’une choriste de luxe : Sam, la chanteuse de Shaka Ponk. Le groupe égraine son album devant un public conquis. Petit rappel acoustique, puis Bertrand Cantat reprend sa guitare électrique, l’espoir renait… OUI le set se termine bien par Tostaky. Le bonheur total quoi !!
Gros mouvement dans le public pendant la pause. Les premiers rangs sont pris d’assaut par des filles de 15-20 ans principalement. La tête d’affiche de la soirée est une découverte totale pour moi. Metronomy débarque sous un tonnerre d’applaudissements en costume blanc et chemise noire. Un groupe de mecs avec une batteuse ne peut pas être foncièrement mauvais… Un bassiste groovy, deux claviers un brin vintage et un chanteur multi-instrumentiste : C’est donc ça le secret de Metronomy ! Les titres sont efficaces et bien huilés, Metronomy, c’est le groupe ludique par excellence. Par contre, sur scène la musique manque de folie, un peu trop propre sur elle à l’image de leurs costumes.
Retrouvez les autres soirées du Printemps de Bourges ICI.
Photos & chronique: Michel Ribes