The Lemon Twigs sont en train de mettre le monde du rock en émoi. Les frères Brian et Michael D’addario, originaires de Long Island, ne sont pourtant âgés que de 19 et 17 ans…
Malgré leur jeune âge, The Lemon Twigs impressionnent sur leur premier titre mis en ligne sur You Tube : Un ton terriblement sixties, une inspiration Beatles ou Beach Boys et les deux frères qui jouent de quasiment tous les instruments. La suite est vivement attendue et cela tombe bien : leur premier album sortira cet automne.
Le groupe sera en concert à Londres le 22 septembre avant, espérons le, un crochet par la France.
The Lemon Twigs – Do Hollywood : Sortie le 14 octobre 2016 chez 4AD.
13 ans après l’album Hip Hop de Victoria Beckham vient de leaker sur le web… On a écouté et on s’est bien marré!
En 2003 l’ex-Spice Girls Victoria Beckham décide de relancer sa carrière de chanteuse avec un album de « musiques urbaines »! Pour faire les choses bien, elle prend comme producteur Damon Dash alors co-propriétaire de Roc-a-Fella avec Jay-Z. Pour des raisons jusqu’ici restées floues (mais on comprend mieux après écoute) l’album n’est jamais sorti. Pourtant 15 titres furent enregistrés avec même des feat avec MOP et Old Dirt Bastard !
13 ans après un petit malin s’est procuré les bandes démos pour les diffuser sur internet… Le résultat ? C’est tellement mauvais que ça en devient bon! Vous savez comme un vieux nanard où les mecs sur-jouent avec des effets spéciaux tout pourris! Le flow de Victoria Beckam est totalement pété, les prods sont cheap, la pochette est naze et le titre pompeux (lourde référence aux beatles). Un chef d’oeuvre de nullité qui pourrait bien devenir culte! Merci Vicky!
Le 28/09/2014 une vingtaine d’artistes se sont réunis au Fonda Theatre de L.A. pour rendre hommage à George Harrison. Musik Please vous offre 2 exemplaires CD-DVD de cette soirée exceptionnelle!
Norah Jones, Ben Harper, Black Rebel Motorcycle… Ils ont tous repondu à l’appel de Dhani Harrison qui a souhaité rendre hommage à son père George Harrison le temps d’un concert. L’idée de Dhani était de réunir la génération post-beatles autour des plus mythiques compositions du guitariste des Fab Four.
What Is life, I Me Mine, Here comes the sun autant de pépites pour nous rappeler que dans l’ombre de MCCartney et Lennon, George Harrison était également un compositeur génial! Selon moi c’est d’ailleurs lui qui a écrit le plus bel album solo post-beatles avec All Things Must Pass.
Autre évènement marquant de la soirée, Brian Wilson qui reprend My Sweet Lord. Un Beach Boys qui reprend un Beatles soit la réunion de ce qui s’est fait de mieux dans l’histoire de la Pop!
Cet album hommage sortira le 26 Février, le lendemain de ce qui aurait dû être le 73ème anniversaire de George Harrison, faisant honneur à l’héritage musical laissé par l’Ex-Beatles.
George Fest taiser
Le Live – HAndle With Care
George Fest sera disponible dès le 26 février en CD-DVD et 33t-DVD
Musik Please vous propose de recevoir le CD-DVD de George Fest A night to celebrate George Harrison directement chez vous. voici la marche à suivre:
devenir « fan » de Musik Please sur la page Facebook
écrire dans ce formulaire le message « j’aime George Harrison»
NB: n’oubliez pas de saisir votre adresse postale pour le CD-DVD.
@ vous!
Les gagnants seront avertis par mail, bonne chance!
Chaud devant! The Madcaps nous servent leur 2 ème album Hot Sauce. Du rock 60’s avec supplément mayo! Le genre: Pop/Rock sixties
Il y a moins d’un an, les rennais The Madcaps livraient un premier LP (chroniqué ici) devenu depuis, un de mes coups de coeur 2015! C’était pourtant pas gagné d’avance vu le nombre impressionnant de groupes baignant dans ce revival rock 60’s. Mais voilà The Madcaps ont cette chose en plus, ce petit truc qui te fait tenir tout le long de l’album sans cesser de tapper du bien en criant « c’est bon ça! ». C’est comme un bon steak parfaitement grillé sur lequel tu verserais une sauce BBQ absolument irrésistible… Et BIM! Tu l’as même pas vu venir mais je viens de te faire une transition parfaite car le nouvel album s’appelle Hot Sauce! 12 titres de barback dans la lignée de ce que proposait déjà le quatuor (remanié un peu depuis avec le remplacement de 2 membres apparement) à savoir une musique pop rock fortement influencée par les Beatles ou les Kinks.
Si le premier EP du groupe fût enregistré dans une ancienne porcherie, là les garçons ont choisi un ancien pensionnat breton avec le studio Kerwax. Enregistrement des bandes en magnétique, ampli à lampes et micros à ruban tout a été pensé pour se rapprocher toujours plus des classiques originaux. Si on note une continuité dans le travail de The Madcaps notamment dans le style et la qualité des compositions, on se rejouit également de constater une évolution dans les arrangements. Ainsi, on peut remarquer la présence des cuivres comme, par exemple, ce solo de saxo sur Taco Truck mais également le clavier sur Rainy Day. Il semble que le groupe ait également plus travaillé les harmonies vocales sur ce 2ème opus. Moins d’un an après leur 1er album, The Madcaps propose bel et bien un univers enrichi de leur musique quand on pouvait craindre un facile copié-collé.
Voilà, difficile d’en dire plus, comme je le disais lors de ma première chronique, The Madcaps ça s’écoute. Ah et je ne peux pas finir cette chronique sans parler de Martin Parr qui est l’auteur de cette photo en cover.
Le clip: Taco Truck
Le titre: Something You Got
L’indice de satisfaction: 73%
Hot Sauce est disponible chez Howlin Banana Records
L’illustre joueur de sitar Ravi Shankar nous a quitté mardi 12 décembre à l’âge de 92 ans. RIP.
Dés qu’on veut singer les hippies ou la weed dans les médias on passe du sitar. Un instrument lointain rendu célèbre en occident grâce à un certain R. Shankar, relais d’une tradition séculaire. C’est aussi le seul joueur de Sitar internationalement connu.
Ravi Shankar était un ambassadeur mondial de l’héritage culturel de l’Inde.
Les 70’s sous psychotrope, de nombreux artistes ont fricoté avec lui à la recherche de sonorité exotiques et planantes; Les Stones, les Beatles, John Coltrane. En 2016, Ses filles, Norah Jones et Anoushka Shankar perpétuent cette amour de la musique.
Fin 1966, David Bowie convainc le patron de Deram Records d’enregistrer son premier album. 50 ans après, Musikplease vous propose de redécouvrir le premier disque du Thin White Duke .
Le contexte:
David Jones, qui n’a alors que 20 ans, cherche sa voie entre quelques compositions pop/folk et un détour par le mime sous son nom de scène David Bowie en référence à James Bowie pionnier américain du XIXème siècle.
Après quelques 45t, l’album David Bowie sort le 1er Juin 1967. Soit le même jour que Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Banddes Beatles, albumfréquemment cité parmi les meilleurs albums de tous les temps. Autant vous dire que ce mastodonte a dû faire un peu d’ombre au petit blondinet et ses chansons pop. De manière plus générale, on peut dire que 1967 est placée sous le signe des premiers albums car c’est également cette année là que Pink Floyd et les Doors commetront leurs premiers méfaits.
L’Album:
14 titres écrits et composés par Bowie pour une durée totale de 40 minutes. L’ingénieur Gus Dudgeon effectuera là sa seule collaboration avec l’artiste avant d’être remplacé par Tony Visconti dès le deuxième album. A la première écoute, plusieurs impressions émmergent. La plus frappante est la dualité de Bowie. Ce premier album pourrait quasiment être scindé en deux: une première partie pop, (trop) classique et une deuxième plus aventureuse. Un peu comme si le jeune homme de 20 ans, était partagé entre faire de la musique dans l’air du temps ou la faire évoluer selon ses propres inspirations.
Citons par exemple Sell Me a Coat ou Love You Till Tuesday, qui, malgrè des mélodies accrocheuses semblent très simplistes voir naives en rapport aux compositions que pondra Bowie quelques années plus tard. La basse et la batterie ne sont là que pour appuyer une rythmique basique. La guitare, quand à elle, égraine la mélodie et les cordes enrichissent pompeusement l’ensemble. En revanche, la seconde partie de l’album est beaucoup plus prometteuse. Le titre Rubber Band fût composé bien avant l’écriture de l’album (c’est d’ailleurs avec la maquette de ce titre que Bowie convaincra les managers de Deram de le signer sur leur label). Dans son style baroque/pop, ce premier single correspond déjà beaucoup plus au style que Bowie définiera plus tard. Citons également Join The Gang, dans un style cabaret, avec ses arrangements loufoques ou la magnifique complainte Silly Boy Blue ou encore la valse Little Bombarder. On cite beaucoup Bob Dylan comme influence majeure de l’album mais à part l’utilisation de la guitare folk, j’ai un peu de mal à retrouver la patte du génial compositeur américain. En revanche, l’influence d’Anthony Newley est évidente: Bowie calquant son chant sur celui de cet acteur/chanteur britanique très réputé à l’époque. David lui reprend également sa façon de théatraliser ses chansons en leurs donnant une dimension music hall. Sur cette vidéo la ressemblance vocale est frappante.
Le Clip: Sell Me A Coat
La jeune fille qui apparait dans le clip est Hermione Farthingale alors girlfriend de Bowie avant qu’elle ne le quitte pour un danseur. David lui écrira plus tard la chanson Letter To Hermione et avouera qu’elle est également The Girl of the Mousy Hair dans la chanson Life on Mars?
L’anecdote
En 1969, le manager de Bowie, Kenneth Pitt, décide de tourner un film promotionnel pour son poulain qui peine à trouver une maison de disque suite à l’échec de ce premier album.Le film Love You till Tuesday est une succession de clips mettant en scène The Feathers, une compagnie de mimes que Bowie a monté avec sa girlfriend Hermione et un ami John. On retrouve principalement des titres de ce premier LP mais également des nouvelles compositions. L’une d’elles plait tout particulièrement à l’équipe technique du film qui la chantera sans cesse durant le tournage. Ce titre est Space Oddity. Le Vinyl
C’était à prévoir avec le temps et l’immense succès de Bowie: ce premier LP a pris de la valeur. Beaucoup de valeur même puisque la côte du LP de 67 en Stéréo est à 1800€ quand la version mono se négocie à plus de 500€. Pas mal pour un disque qui avait connu un échec commercial lors de sa sortie. Plus accessible, une réédition de 1984 se trouve un peu partout pour une vingtaine d’euros. Verdict
En écoutant cet album on découvre un David Bowie tendre et attachant qui possède déjà une plume intéressante mais s’éparpille en se cherchant une identité musicale. Dès le deuxième album il saura catalyser cette énergie créative pour écrire son premier chef d’oeuvre.
Paper Mache dream ballon! Cet album de King Gizzard au nom improbable réussit l’exploit de nous redonner un peu le sourire.
Le genre: Pop Psyché jouasse
Si je découvre King Gizzard and the Lizard Wizard avec cet album, ce collectif australien sort en fait son 7ème opus en 3 ans! Même Ty Segall n’arrive plus à suivre. Et si les 6 premiers disques ressemblent à ce Paper Maché Dream Ballon on tient là un des meilleurs groupes de PsychéPop. La musique de King Gizzard est riche, inventive, colorée. 12 titres taillés pour vous filer un air béat! Prenez le titre/album, par exemple, qui vous ramène en enfance avec ses faux airs de générique de dessin animé: du miel cette chanson! Ce qui n’empêche pas aux 7 australiens d’écrire des titres plus rugueux comme le bluesy « The Bitter Boogie » ou les rock de « Trapdoor ». Comme tout bon disque pop de ces 40 dernières années, l’ombre des Beatles plane sur quelques titres, notamment avec le chant sur « Most of What I Like ». Dernière tentative pour vous convaincre, cliquez sur le lien Youtube diffusant l’album et faites voyager la barre de défilement. A chaque arrêt, c’est un son plein de bonne humeur qui sortira de vos écouteurs! De la pop bien jouasse de King Gizzard and the Lizard Wizard.
Le trio toulousains I ME MINE sort un premier album qui les place directement au sommet de la pop française.
Le genre: Pop extravagante Quoi? Encore un groupe qui nous sort le coup du revival sixties? Oui mais ces mecs là le font avec talent et ça change tout! Les Beatles, les Who, les Doors… I ME MINE a puisé son inspiration dans ce qui se faisait de mieux dans cette musique pour sortir 10 titres absolument irrésistibles. Dès les premières notes de piano de « the Sun Behinh the cloud » (très Supertramp), une vague d’énergie s’empare de vous pour vous relâcher une bonne demi-heure plus tard! Osez me dire que vous ne tapez pas furieusement du pied à l’écoute d’Orchestra, pire la tête tangue bêtement comme dans un clip de Gorillaz! I ME MINE ne se contente pas de savoir écrire des mélodies imparables, il les habillent magnifiquement bien et ose leurs donner l’ampleur qu’elles méritent! Le titre The Sun est très bon mais on pourrait torturer un peu la boucle de piano pour voir jusqu’où elle nous mène… Reprenons là, plus loin dans l’album, pour la déraciner de sa base pop et l’envoyer dans un univers musical lointain! Génial! Ou plutôt ces mecs sont géniaux et méritent vraiment qu’on se penche sur leur travail!
Dans le cadre du Restriction Tour, les infatigables Archive ont fait escale à Lyon. L’occasion de défendre leur dernier album mais surtout de prouver que leurs quelques 20 années de carrière n’enrayent en rien leur débordante énergie scénique. Live Report.
En 1996, happés dans le sillon trip-hop tracé par leurs aînés de Massive Attack, les londoniens d’Archive sortaient leur premier opus. Deux décennies plus tard, le groupe compte à son actif 11 albums studios au travers desquels il n’a cessé d’évoluer tant au niveau de son collectif que de sa musique. Le rock quasi immédiat de Restriction (chronique ici) n’a d’ailleurs plus grand-chose à voir avec les glacials prémisses de Londonium. Une remise en question qui n’a pas toujours fait l’unanimité auprès du public. La preuve encore aujourd’hui avec le Restriction Tour, tournée initialement programmée dans les zéniths dont certaines dates se sont vues rabattre dans des salles de capacité plus modeste.
Pas de changement de programme pour ce soir, Archive se produisant comme prévu dans la très moderne salle lyonnaise de l’Amphithéâtre 3 000. Une heure avant le début officiel du concert, le conceptuel Axiom est diffusé sur écran géant. Le son n’est pas extraordinaire et le public pas particulièrement attentif mais les 35 minutes du moyen-métrage réalisé en collaboration avec l’équipe de NYSU Films (chronique par ici) offrent cependant une distraction intéressante pour tuer l’attente.
Après la projection, ce sont les bruxellois de BRNS qui entrent sur scène. Groupe « indé » dans toute sa splendeur, la formation s’est taillé une solide réputation live, notamment dans des festivals renommés comme Les Vieilles Charrues ou Rock En Seine. L’auditoire se montre d’ailleurs nettement plus attentif et il y a de quoi car le rock sinueux produit par les quatre garçons ne manque pas d’intérêt. Groove efficace et structures élaborées, BRNS maîtrise son sujet sans pour autant perdre son bon esprit. « C’est officiellement la plus grande salle dans laquelle on a joué »avoue humblement Tim Philippe, le batteur/chanteur. Et ce n’est pas fini puisque 2 zéniths parisiens attendent le groupe d’ici quelques jours.
« I want you (she’s so heavy) » des Beatles finit à peine de résonner dans les baffles quand les membres d’Archive débarquent. Et comme à leur habitude, ils ne chôment pas : tout juste la scène investie, la troupe entame l’intro du tonitruant « Feel It ». Dave Pen est en grande forme vocale et ses comparses appliqués, à l’inverse du son qui laisse franchement à désirer. Mais peu importe, Archive enchaîne et nous ramène plus de 10 ans en arrière avec le mépris noisy de « Fuck U ». Pollard Berrier prend ensuite les commandes du chant sur « Dangervisit ». Sa longue tignasse coiffée d’un chapeau qui lui sied à ravir, l’américain nous assène les préoccupants mantriques « Feel, Trust, Obey ».
Le show pourrait dérouler ainsi jusqu’à son terme, rôdé et soigné. Sauf que sur « Finding It So Hard », l’ampleur se déploie d’un cran. Dave Pen hurlant plié en deux, emballement rythmique, lightshow hypnotique, Archive décolle dans son trip et nous emmène avec lui. La bande à Danny Griffiths et Darius Keeler sillonne sa discographie éclectique avec un entrain et une fluidité remarquables, éclipsant au passage quelques imperfections de la soirée.
De fait, la dynamique de « Crushed » (sur laquelle Dave double la percussion) aide à digérer les catastrophiques saturations et retours de voix à deux doigts de massacrer « Conflict ». De même que la demi-teinte de « Ladders » (nettement moins habité qu’en version studio) est vite effacée par l’ingénieuse transition qui le lie à « Numb », à coup d’un break de basse inattendu.
Et puis il y a la bonne (et belle) surprise de la soirée : Holly Martin. Avec sa robe scintillant de mille feux, la chanteuse apparaît sur « Violently » qu’elle interprète avec aplomb malgré la difficulté des partitions vocales. Convaincre l’intransigeance des fans ne s’avère pas une mince affaire mais du céleste « Black And Blue » au nostalgique « You Make Me Feel », Holly assume pleinement les différents registres féminins du groupe. S’offrant même quelques tournoiements dansants, elle démontre sourire aux lèvres que la jeune chanteuse timide et pétrifiée du With Us Until You’re DeadTour possède une place véritable au sein du collectif.
En l’absence de Rosko John pour assurer les parties hip-hop, Archive a choisi un angle résolument electro rock. Naviguant avec générosité de Take My Head à Restriction pendant près de deux heures, le groupe conclut par le progressif et superbe « Lights » joué dans son intégralité. Un rappel rêvé avec lequel il ouvrait ses concerts quelques tournées auparavant. Parce que rien n’est figé chez Archive sauf le désir de faire de la musique. De quoi espérer un bel avenir pour les 20 prochaines années…
Setlist : – Feel It – Fuck U – Dangervisit – Finding It So Hard – Crushed – Conflict – Violently – Black And Blue – End Of Our Days – Kid Corner – You Make Me Feel – Bullets – Distorted Angels – Baptism – Ladders – Numb
Rappel : – Lights
Retrouvez prochainement Archive sur MusiK Please pour une interview exclusive.