Ce qu’il ne fallait pas rater en mai 2017
Mai 2017, la France change de président, la Corée du Nord s’affole, Les cours de la bourse bouse augmentent et Il n’y a plus de Pago Ace au rayon jus de fruit du Carrefour Market de Miramas. Pendant ce temps quelques albums ont fait parler d’eux !
Le mois de mai, dans la mafia musicale c’est le moment idéal pour nous inonder avec les jus de fruits de l’été. Mais nous vous avons gardé quelques nuages et autres curiosités non moins énergisantes.
Voici les autres albums qu’il ne fallait pas rater en mai 2017:
Damso : Ipséité
On va le suivre de près. Avec Ipséité, Damso s’impose comme une révélation du du rap francophone. Après le très remarqué Batterie Faible, le rappeur belge hausse le niveau et offre un album hip-hop riche aux textes pesés. Les chiffres parlent déjà, la galette est déjà certifiée platine.
CLAW. : Bloom (EP)
Pour son second EP, le duo Sam/Maugan a préféré le métissage expérimental à l’épure. A l’instar de la pochette de « Bloom », CLAW. révèle une folk rêveuse et tribale. Et si ses influences transpirent d’évidences, le groupe s’esquisse habilement une personnalité. #ModernitéFolk
Forest
Swords : Compassion
Au travers du conceptuel « Compassion », Matthew Barnes explore notamment le juste milieu entre l’extase et la mélancolie. L’approche en dit long sur la complexité de cette bande-son bouillonnante, tout autant primaire qu’avant-gardiste. Une oeuvre peu accessible mais prenante. #TumulteVisionnaire
Liz A
ku : Ankhor
Liz Aku est belge, sa voix est soul. Avec « Ankhor », elle louvoie entre pop, electro, world voire jazz. Un album moderne, riche de genres et de collaborations, pour la promesse d’un beau voyage. En douze escales pour autant de morceaux colorés et contemplatifs. #SoulSansFrontières
Don Bryant : Don’t Give Up On Love
Fat Possum Records ravive un des trésors les mieux gardés de la soul sudiste. Cet ex membre choriste de The Four King partagea la vie de Ann Peebles pendant plus de 40 ans, Don Bryant et ça s’entend. Cette album est un bon album de soul vintage qui se respecte. Une voix qui se respecte. #papysoul
Quantic & Nidia Gòngora : Curao
Quel duo ! Celui d’un prolifique producteur d’electro soul anglaise (Quantic) et d’une chanteuse traditionnelle colombienne (Nidi Gòngora). Le label Tru-Thoughts nous montre encore une fois ce que le mot « métissage » veut dire. Fidèle à son label du sud de l’Angleterre Quantic continue de nous faire voyager #DanseEquitable
When ‘Airy Met Fairy : Glow
Attention petite merveille ! « Glow » puise sa grâce pop dans le dépouillement. Les arrangements cheminent dans la retenue pour mieux magnifier la fragile voix de Thorunn Egilsdottir. En résulte un disque d’une intimité vraie, impactant de par sa vulnérabilité jamais masquée. #EnsorcellementDénudé
Lysistrata : Pale Blue Skin (EP)
Tout juste 20 ans, tout droit venu de Charente et un talent certain; Lysistrata sort un nouvel EP, Pale Blue Skin. 4 titres post-rock énervés et une vraie signature. Habitué aux compos instrumentales, Lysistrata ajoute subtilement des voix. Mais les instruments dominent toujours le jeu. #Çafoutlapêche.