Entre douceur et puissance, entre boucles futuriste et électro classique, les norvégiens de Royksopp proposent The Inevitable End, un sixième album pas vraiment évitable. Chronique:
La synthpop de Röyksopp n’a pas finis de nous surprendre. Après Do It Again (un single et un EP collaboratif avec Robyn sorti pour l’été 2014) Royksopp propose enfin son nouveau long format: deux CD, le prologue et l’album. De nombreux titres sont à retenir parmi les 17 titres qui composent The Inevitable End.
La diversité des collaborations ne fait qu’enrichir la palette déjà assez large des norvégiens. Jamie Irrepressible, Susanne Sundfør, Man Without Country, et bien sur leur nouvelle égérie: Robyn qui signe une des perles de l’album : Rong et son sempiternel “what the fuck is wrong with you’ .. On adore !
Parmi les autres réussites de ce double album, on peut citer Sordid Affair, la nouvelle version de Monument, la version soft du tube Do It Again et j’en passe. On pourrait aussi émettre un soupir sur les relans dance music des titres comme I Had This Thing, ou Running To The Sea.. Mais n’oublions pas.. la dance music fait bien partie de l’ADN de Röyksopp et ce depuis les débuts. Poor Leno featuring Erlend Oye (extrait de leur premier opus) en témoigne :
Röyksopp a toujours flirté – avec plus ou moins de réussite – entre la dance et le trip hop, proposant une sorte de R&B mélancolique raffinée et futuriste. En 2014, Röyksopp brasse large et nous embarque au passage.