C’est les fenêtres ouvertes que ça se passe. En avril, le cycle naturel reprend. On se découvre et on découvre des trucs bien. Quelques exemples avec la sélection MusiK Please du mois.
Chrisette Michele : Out Of limit
Le 4ème de Chrisette Michele arrive au bon moment. La production, la voix, les chansons… La chanteuse s’est lâchée. Un dépassement de limites dans le fond et la forme. Ce disque se savoure comme un bon Jill Scott même si on aurait voulu qu’elle aille encore un peu plus loin dans le hors piste sur une ou deux chansons. Peu importe. Il n’empêche que Out Of Control occupera bien votre printemps 2018 et passera même l’été. #SoulAdulte #UnPeuToomuchQuandMême
Fontaine Wallace : Fontaine Wallace
Composé, entre autres, d’anciens membres de Superflu, Prohibition ou encore Luke, Fontaine Wallace diffuse une indie pop complexe et directe à la fois. Le tout en français, avec des paroles profondément ancrées dans le quotidien. La langueur du chant n’empêche pas de faire passer des messages forts, ni de nous faire mourir de rire sur Petite ville. Un premier album en forme de plébiscite. #FrenchPopClassieuse
Barbagallo : Danse dans les ailleurs
Batteur des célèbres Tame Impala, Julien Barbagallo n’en délaisse pas pour autant sa carrière solo. Son troisième album fond littéralement en bouche, avec sa douceur de pop à la française. Multi instrumentiste, Barbagallo a construit ces 9 titres quasiment tout seul, avec en guest de luxe, le duo Kings Of Convenience sur le titre L’offrande. #DoubleCarrièreRéussie
https://soundcloud.com/barbagalloofficial/lechappee
Corine : Fille de ta région – volume 2 (EP)
Corine fait le beau le temps sans la pluie avec son nouvel EP. Irrésistible pour se trémousser ou mieux encore lézarder, au rythme de sa disco langoureuse. Du Girl Power pailleté (même si Marc Collin n’est pas loin), auréolé d’un tubesque duo avec la très en vogue Juliette Armanet. Vous aimiez l’été ? Maintenant vous l’allez l’adorer… #QuéCalor
John Howard : Kid In A Big World (Réédition)
Comment expliquer l’écart de popularité entre Elton John ou Randy Newman et John Howard ? Cela reste un mystère à l’écoute de Kid In A Big World, sorti initialement en 1975. Superbes mélodies, arrangements somptueux et voix au diapason sont pourtant au programme. Mais peu soutenu par les radios puis son label, le disque est rapidement tombé dans l’oubli. Cette réédition est donc une excellente nouvelle. #SecondeChance
Black Lilys : Boxes
Après deux EP prometteurs, la fratrie lyonnaise passe au long format. Et confirme avec « Boxes » sa fraîcheur musicale. De sa pop indé sombre aux incandescences trip hop, Black Lilys rayonne d’une candeur étonnamment colorée. Le frère et la sœur mêlent leur voix et surtout leur sensibilité (é)patante. Cheminant entre légèreté radieuse et tension envoûtante. #AFleurDePop
Moon Hooch : Light It Up (EP)
Jeune trio américain (1 batteur, deux saxos), Moon Hooch conceptualise son style. La cave music ou comment rendre le jazz furieusement tourbillonnant. En seulement trois titres accrocheurs et frénétiques, ce groupe décomplexé promet. Reste à confirmer sur le long terme comme sur le long format. #DétonationJazz
Shirley Davis & The Silverbacks : Wishes & Wants
Prenez une chanteuse au grain de voix génétiquement soul. Ajoutez un groupe générateur d’un groove sobre mais efficace. Mélangez sans (trop de) modération et vous obtenez Shirley Davis & The Silverbacks. Dont le second opus « Wishes And Wants », à défaut de révolutionner, apporte son lot bienfaisant de swing estival. #SoulSoleil
Bart & The Bedazzled : Blue Motel
Bart Davenport a recruté la fine fleur de la scène indie pop de L.A. pour former The Bedazzled. Le résultat est parfait dans son genre : Un fin dosage entre une bonne couche de pop anglaise saupoudrée d’un zeste de West Coast. Blue Motel plaira assurément aux fans de Orange Juice et Prefab Sprout. Avec Bart & The Bedazzled et Le SuperHomard, la pop vintage n’est pas morte. #DécouvertePop80’s
https://soundcloud.com/lovemonk/bart-the-bedazzled-whats-your-secret-cleo
Why Elephant : Unknown Man on the Moon
Composé de Melody Linhart et Julien Le Nagard, le duo Why Elephant doit certainement son nom à l’énorme album des White Stripes. Pourtant, point de pâle copie sur ce premier EP, mais des compositions fières et originales jusqu’au dernier riff de guitare. Des claviers font même leur apparition sur le titre Slipping, sans nuire à la cohérence de l’ensemble. #PromesseIndieRock