The Subs présente Hologram, un troisième album entre electro-soul et pop mainstream. Videz vous les oreilles et préparez vous pour un shoot d’adrénaline. Chronique :
Indice de satisfaction : 62%
Quand on vous dit Belgique, vous pensez à quoi ? Aux moules-frites ? Au chocolat ? Bien. Sortez vos groins de vos assiettes une seconde. Parce que la Belgique nous offre aussi le talent du trio belge The Subs, qui avec leur troisième album Hologram nous donne envie de danser pour éliminer les calories ingurgitées.
On avait plus eu de nouvelles des dinguos belges The Subs depuis 2011, année de sortie de leur précédent opus Decontrol : disque barré, parfait pour n’importe quelle Skins Party underground. C’est donc avec l’attente de bouger nos corps sous influence (rien d’illicite, s’il vous plaît… c’est pas notre genre) qu’on se lance dans Hologram et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on est surpris. Parce que même si la qualité du son n’a pas changé, l’ambiance est différente. Entre electro-soul dégoulinante et pop mainstream, The Subs arrivent encore à surprendre par leur originalité en flirtant avec l’accessible.
Le planant Enter The Hologram nous fait entrer en territoire connu, mais ne vous laissez pas berner : ce n’est que pour préparer la claque de la suite. Que ce soit dans la collaboration avec Colonel Abrams, petite légende de la dance 80’s sur Trapped ou avec la voix et l’accent bien franchouillard raclette de Jean-Pierre Castaldi sur Concorde, on ne peut s’empêcher de tendre l’oreille et de nous laisser aller. L’héritage New-beat (car les belges sont aussi spécialistes de la house music) est re-digéré façon 2014.
La petite déception du disque s’avère être le featuring avec Selah Sue dont la voix se perd derrière une instrumentation un peu brutale. On aurait préféré un peu plus de subtilité comme dans 27, gros morceau coup de cœur de l’album, léger et puissant à la fois.
Mika.